Fonds alloués au secteur de l’Education au Mali : Cas des écoles privées : S’approprier de la mode de gestion des fonds alloués

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Initié par les responsables du Mouvement International pour la Renaissance d’une Afrique Unie/ Mali (MIREAU), il s’agit d’informer les citoyens afin qu’ils puissent s’approprier de la mode de gestion des fonds alloués au secteur de l’Education nationale au Mali.

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de son projet intitulé « projet pour le renforcement de la recevabilité sociale », le Mouvement International pour la Renaissance d’une Afrique Unie/Mali (MIREAU), avec l’appui financier de l’Ambassade du Royaume de Danemark, commandite une étude sur la gestion des fonds alloués au secteur de l’Education nationale au Mali. Le projet vise non seulement à renforcer la pratique de la recevabilité sociale, notamment à travers le renforcement des capacités des acteurs de la société civile, des élus et des agents de l’Etat mais aussi, à promouvoir la gouvernance, la transparence, la participation de la société civile dans le suivi des politiques de développement pour la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations.
Selon un rapport élaboré suite à une étude commanditée par MIREAU, il est apparu un aperçu sur le système éducatif malien, le financement de l’éducation nationale et des propositions d’actions de recevabilité sur les subventions accordées aux écoles privées. A titre de rappel, le budget national de 2013 se chiffre en dépenses à 1057,3 milliards Francs CFA. La part affectée à l’éducation représente 24,04% contre 5,20% pour les autres secteurs sociaux réunis. Le secteur des Mines,
industries, commerce, artisanat, micro finance et énergie reçoit 38% du budget général. En  conclusion quant à la subvention accordée par l’Etat aux écoles privées en se basant sur la plus faible hypothèse (l’Etat paie 80 000 FCFA par élève et par an au niveau de l’enseignement secondaire général), l’Etat a versé au moins 4 473 920 000 FCFA aux écoles privées rien que pour les élèves nouvellement admis au DEF. Rapporté aux trois années du cycle du lycée, on estime ce montant à 13 421 760 000 FCFA par an. Le taux des transferts et subventions effectués sur le budget de l’Etat n’atteint pas 5% du budget du M.E.N. Il s’agit là des transferts et subventions qui incluent, outre les fonds alloués aux établissements d’enseignement secondaire, des transferts et subventions accordés à d’autres ordres de l’enseignement. Comme résultats attendus de la part de MIREAU, les citoyens sont informés et veillent sur les fonds alloués à l’Education nationale pour 2013-2014, les autorités compétentes organisent des espaces d’informations et de partage sur la gestion des fonds alloués à l’Education nationale.

Traoré Mah Bellem

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