FMOS-FPHA : La grève illimitée des professeurs irrite un étudiant Camerounais

2

Wilson Diabang est un étudiant camerounais qui a validé la 4ème année médecine au titre de l’année académique qui est toujours en cours, c’est-à-dire 2011-2012. Face à la grève illimitée des enseignants, qui n’a que trop duré, Il a décidé de livrer un cri de cœur à travers le Flambeau. Lisez plutôt :

‘’Bien avant d’obtenir mon baccalauréat, le choix de mon pays d’étude était déjà connu par tous. Je rêvais de venir poursuivre mes études supérieures au Mali. Pour être sincère, je dirais que l’envie de découvrir ce pays m’a permis en quelque sorte d’avoir mon baccalauréat. Tout a commencé quand j’étais encore en 10ème année au lycée de la cité des palmiers de Yaoundé. Quand le grand frère ainé de mon meilleur ami est rentré de ce beau pays, presque chaque jour, il nous disait des choses qui faisaient croitre mon amour pour le Mali. Il nous disait combien les Maliens sont gentils et polis. Il nous parlait du numerus clausus et de tout le sérieux dont il fallait faire preuve pour passer le cap. Il nous parlait des professeurs et de tout leur sérieux dans le travail. Enfin, il m’a tellement dit de bonnes choses sur le Mali que je n’allais pas accepter une bourse d’études ni sur la France encore moins les USA. Seul le Mali m’intéressait. Effectivement, après le bac je suis venu au Mali. Je n’ai pas eu trop de difficultés à m’adapter grâce aux conseils reçus du grand frère Patrick. Je n’ai pas regretté mon choix car j’ai pu moi-même constater tout ce qui m’avait été dit. Mais force est de reconnaitre que j’ai peur d’une autre année blanche. J’ai aussi peur pour la bonne réputation du Mali. C’est pourquoi, je voudrais me permettre en tant qu’ami du Mali, de lancer ce cri de cœur à l’endroit des autorités universitaires et des syndicats de l’enseignement supérieur. Je leur implore de se donner les mains, dans le patriotisme et la sincérité, pour sortir l’école Malienne de la crise qu’elle traverse. Vive le Mali, un et indivisible !’’

DRISSA KANTAO

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Gentil un rêve de Mali. On distille tant de mythes! Pour toi, grandir c’est maintenant voir le réel crû. Tu voudrais bien que l’enseignant d’ici soit en condition de suivre un bachelier camerounais ! Adresse tes prières..ou mieux une exigence virile au gouvernement. Le jeune fait face au chacal, non à l’ombre qu’il projette.

Comments are closed.