FMOS-FAPH/USTTB : Modibo Keita dit Vanero poignardé par Hamed Djan Sidibé

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Au niveau de la faculté de nos futurs médecins et pharmaciens de l’université des Sciences, des techniques et des technologies de Bamako, un étonnant étudiant fait parler de lui encore en mal. Il s’agit bien attendu de M. Hamed Djan Sidibé, secrétaire à l’organisation du comité aeem de la faculté de nos futurs médecins et pharmaciens. Ce dernier, semble-t-il, serait un champion en poignarde. Après avoir poignardé avec un couteau son camarade Diabaté dit Djaboss l’année dernier, il récidive en poignardant cette année un autre de ces camarades du nom de M. Modibo Keita dit Vanero. Cependant, cette seconde sauvagerie intervienne juste quelques jours après l’adoption en conseil des ministres d’une mesure législative sur la question de violence en milieu universitaire. Une mesure, qui, sans doute, ne lui fera point de cadeau.

Lisez plutôt les faits…

Le lundi 25 janvier dernier, Modibo Keita dit Vanero étudiant en 3ème année médecine a reçu un coup de couteau en plein dans son flanc gauche. De la part de son camarade Hamed Djan Sidibé, qui, selon nos informateurs, serait un vrai danger ambulant pour les étudiants de la faculté de médecine et d’odontostomatologie du doyen Traoré Seydou et ceux de la faculté de pharmacie du doyen Traoré Boubacar dit Bouba. En effet, la raison de cette violence serait liée à une histoire banale d’élection de responsable de classe, celui de la première année médecine.

On aurait appris qu’à travers une rencontre entre l’aeem et l’administration des deux facultés. Il avait  été convenu que le comité aeem et le collectif des responsables de classes (CRC) s’organisent pour trouver ensemble la bonne formule pour l’élection des responsables de classe. Mais, le comité aeem, pour des raisons que nous ignorons encore, aurait fait croire aux membres du CRC qu’une carte blanche leurs a été donnée pour procéder à l’élection des responsables de classe seuls. Hors, les années précédentes, c’est plutôt le CRC qui s’en occupait. Enfin bref, la découverte des bluffs du comité par les patrons du CRC aurait contribué à affecter le climat entre les deux parties à en croire nos informateurs, sous couvert d’anonymat.

Selon le secrétaire général du comité aeem Baba Alpha Oumar que nous avons pu joindre par téléphone, les étudiants étaient en classe pour le débat de face à face qui consiste à donner la parole aux candidats pour le poste de responsable de classe de la première année médecine, de défendre leur candidature respective. Cependant, un étudiant aurait joué au perturbateur en se procurant du micro par la force. Au même moment, un étudiant dont l’identité reste méconnue pour l’instant aurait déclenché un pétard dans l’amphithéâtre. « Les uns et les autres ont pris peur car, ils pensaient que c’est une arme à feu qui avait été utilisée. Dans la foulée, le camarade qui avait créé le trouble, en arrachant le micro, a reçu effectivement un coup de couteau » a-t-il dit sans pour autant mentionner de nom. Avant de préciser que la vie de l’étudiant en question n’est pas en danger.

Qu’à cela ne tienne, il convient de rappeler aisément que lors du Conseil des Ministres tenu le mercredi 13 janvier, deux mesures législatives ont été adoptées sur l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Dont le projet de loi relatif au régime des franchises et libertés universitaires qui confère l’exercice de pouvoirs de police administrative aux recteurs, directeurs généraux d’établissements d’enseignement supérieur, doyens de facultés et directeurs d’instituts. En outre, ce projet de loi interdit aux étudiants les actes de violence, menaces ou autres manœuvres portant atteinte à l’ordre public, au fonctionnement régulier des institutions universitaires et d’une manière générale, le port et l’utilisation d’armes au sein de l’espace universitaire sous peine de sanctions. Il est à rappeler que l’adoption de ce projet de loi s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Forum sur l’éducation et de la Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur.

En espérant qu’une solution soit vite trouvée pour le cas M. Hamed Djan Sidibé, nous saluons à sa juste valeur l’adoption de nouvelle mesure tendant à assainir les milieux universitaires.

KANTAO Drissa

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3 COMMENTAIRES

  1. Eh ben qu’il continue à poignarder. Après tout il n’a tué personne et quand se sera le cas, on dira que c’est la volonté de Dieu.

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