Étaient présents pour l’occasion, les doyens des deux facultés, le corps enseignant, l’honorable Oumar Mariko, le maire de Dialakoroba, les impétrants, ainsi que leurs parents et proches. L’évènement était placé sous le haut patronage de Me Mountaga Tall, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Le docteur Emma dira, dans son discours introductif, que cette occasion exceptionnelle est une opportunité pour les étudiants finalistes d’exprimer toutes leurs reconnaissances aux personnes qui les ont accompagnées tout au long de six longues années d’études fructueuses.
Boissé Traoré, responsable de classe de la 6ème année, prenant la parole au nom de tous les impétrants a rendu un hommage mérité au doyen Seydou Traoré. « Dès son élection à la tête du décanat de notre faculté, il n’a cessé d’innover. En seulement une année, il a réussi à organiser l’examen partiel. Cela n’avait jamais été le cas après le décès de notre feu grand doyen Anatole Tounkara. Nous sommes fiers de lui et garderons sans doute de lui, l’image d’un homme dévoué pour la cause de la nation », a-t-il dit avec fierté.
À la suite de ce dernier, ce fut au tour du président de la promotion Fousseyni Kané de prendra la parole. Après avoir souhaité la bienvenue aux uns et aux autres, il signalera qu’en première année de médecine, qu’ils étaient plus de mille étudiants à embarquer dans le navire du numerus clausus. Au final, ils ne sont que 375 étudiants à avoir pu tenir.
Le nouveau secrétaire général du comité Aeem, Baba Alpha Oumar Wangara, a profité de l’occasion pour remettre un cahier de doléances au ministre de tutelle. Il a insisté sur la construction de nouvelles salles de classe et de nouveaux amphithéâtres. Le doyen Seydou Doumbia, parrain de la cérémonie, qui avait été sollicité pour prendre le nom de la promotion et qui a cédé conformément aux textes en vigueur fut le suivant intervenant. « Je n’ai pas refusé de porter le nom de cette promotion si charmante. Dieu seul sait que j’en avais l’envie, mais il faut respecter les textes sans quoi ce serait l’anarchie totale », a-t-il dit. Selon le doyen Doumbia, sa faculté forme chaque année plus de 300 médecins dont les 10% viennent des pays francophones.
Le doyen de la faculté de pharmacie, M. Traoré Boubacar dit Bouba, a rappelé à l’assistance les valeurs de feu Aliou Bah. Éminent ophtalmologue et non moins premier directeur général de l’école nationale de médecine et de pharmacie du Mali (1973-1989), l’homme aux dires du doyen mérite bien de porter le nom de la 7ème promotion du numérus clausus. Tout comme, il sera un devoir pour les bénéficiaires de mériter le nom qu’ils ont décidé de porter.
Le représentant de la famille du professeur Bah a fortement remercié les autorités académiques des deux facultés pour l’honneur fait en leur grand père. « Notre grand père Aliou Bah était dévoué pour la cause de la médecine et de l’enseignement supérieur au Mali. Nous sommes honorés de prendre part à cet évènement qui consiste à lui rendre hommage », a-t-il dit.
Le représentant du recteur de l’USTTB et le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont tous abondé dans le même sens, tout en donnant des conseils pratiques aux futurs médecins. Le ministre Tall a notifié à l’assistance que tous les amphithéâtres seront désormais baptisés aux noms des professeurs émérites pour que les étudiants et les enseignants s’en souviennent toujours.
KANTAO Drissa
ENI-ABT : Les derniers réglages, en attendant l’appui budgétaire de la banque mondiale
L’École nationale d’ingénieurs Abderhamane Baba Touré (ENI-ABT) a tenu la 1ère session extraordinaire de son conseil d’administration. C’était sous la présidence de M. Mansa Makan Diabaté, conseiller technique au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ils étaient également présents à cette session les administrateurs, sous la houlette de M. Mamadou Sanata Diarra, Directeur général de l’ENI-ABT.
Il convient de rappeler que cette 1ère session extraordinaire du conseil d’administration de l’école nationale d’ingénieurs Abderhamane Baba Touré (ENI-ABT) intervient à la suite d’une recommandation de la 4ème session du conseil d’administration portant notamment sur l’examen du plan stratégique, du manuel de procédures et du rapport sur le conseil de perfectionnement. « Ces textes sont très importants pour l’école car ils permettent de projeter son évolution dans les cinq prochaines années, d’assoir une politique de bonne gouvernance, d’améliorer la qualité de la formation et de l’adapter au besoin de l’emploi », a bien voulu signaler le directeur Mamadou S Diarra. Et d’ajouter que son école a carrément basculé dans le système LMD et que toutes les activités pédagogiques se déroulent normalement. Selon lui, l’année académique sera bouclée en fin juillet prochain. Selon M. Mansa Makan Diabaté, représentant le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, l’ENI-ABT est une école de référence qui est gérée avec sérieux. « La banque mondiale vient d’apporter un appui financier substantiel à l’enseignement supérieur du Mali.
Une partie de cet appui sera donnée sous forme d’aide à quatre institutions d’Enseignement supérieur à savoir l’IPR/ISFRA, l’ENI-ABT, l’USTTB et l’Université de Ségou. Cependant, afin de bénéficier de cet appui, chaque structure doit tenir son conseil d’administration et faire adopter par celui-ci le plan stratégique, le manuel de procédure et le rapport du conseil de perfectionnement. Nous souhaitons que l’ENI-ABT relève ce défi pour bénéficier de cette aide », a-t-il dit. Et de poursuivre que, de nos jours, le plan stratégique assorti d’un plan d’action, le manuel de procédures, et les référentiels pédagogiques constituent pour un établissement comme l’ENI-ABT des références permettant d’apprécier les performances et l’évolution de l’école. « En effet, le plan stratégique et le manuel de procédure définissent les démarches de la gouvernance. C’est pour cette raison que les partenaires techniques et financiers, notamment la banque mondiale et la coopération Néerlandaise font de leur application une exigence. S’agissant du référentiel pédagogique, l’ENI-ABT a basculé dans le système LMD en application des directives de l’UEMOA et des textes règlementaires de notre pays », a-t-il mentionné.
KANTAO Drissa
300 médecins formés et jetés dans la nature, sans mesure d’accompagnement.Le Mali fait 49 cercles et environ une soixantaine de CSREF. 300/60 = 5.
Si l’état parvenait à fait un contrat honorant avec seulement 5 promotions, l’espérance de vie va augmenter
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