Après 14 jours ouvrables de grèves, les étudiants avaient réintégré les classes pour une semaine de cours, à partir de la semaine écoulée. La raison de cette trêve était due au fait que le paiement des bourses et trousseaux avaient commencé avec les plus nouveaux bacheliers chez les agents comptables des deux Facultés. Mais, le paiement des bourses et trousseaux des autres étudiants devaient s’en suivre. Comme cela n’a pas été fait, les étudiants ont décidé de partir en grève illimité…
«Désormais, tant que nous n’aurions pas nos bourses et nos trousseaux, nous n’allons pas réintégrer les classes». C’est en ces termes que Doua Sissoko a introduit la petite conversation téléphonique que nous avons eue avec lui, lundi dernier, aux environs de midi.
«M. le journaliste, ne dit-ont pas que le silence et la patience sont bien signe de sagesse, mais que s’ils durent, ils deviennent preuve d’ignorance ? », a calmement dit Doua Sissoko, qui semblait en réalité être déçu par l’attitude des autorités en charge des questions de bourses et trousseaux.
Selon lui, ils ont vraiment patienté et n’en peuvent plus. A l’en croire, seuls les nouveaux bacheliers (baccalauréat session de juin 2013) ont eu leurs trousseaux et huit mois de bourses chez l’agent comptable. Cela, s’est passé entre lundi à mercredi dernier. Toujours selon lui, les anciens étudiants n’ayant pas de comptes bancaires, devront commencer à percevoir leur part à partir de jeudi dernier, toujours chez l’agent comptable. «Cela n’a pas eu lieu, car l’argent n’a pas été viré sur les comptes des agents comptables», a clarifié Doua Sissoko.
Selon les confidences d’un haut responsables de l’Aeem, les autorités font exprès pour traîner avec le paiement des bourses et trousseaux.
A la lumière de cette muni-conversation, il ressort que la bancarisation des bourses et des trousseaux n’a pas encore atteint le résultat escompté, qui consistait à permettre aux étudiants d’avoir à temps leurs dus, sans trop de protocole. Il sera utile de résoudre assez rapidement ce problème pour atténuer la souffrance des étudiants. Car, plus de 80% d’entre eux m viennent des régions et n’ont pas assez de moyens pour se prendre en charge.
KANTAO Drissa
Incroyable: pas de bourse pas de cours?
Ils pensent punir qui en n’allant pas aux cours? Ils n’ont rien compris.
La faute revient tout simplement à l’État qui a crée à travers son système d’éducation, cette dynamique absurde. En faisant croire à ces jeunes qu’ils ont la mission de développer le Mali. Donc, si l’État ne leur donne pas de bourse ils le puniront. Quelle ignorance que de croire que c’est à l’État qu’on fait du mal. Le reveil risque d’être brutal pour plusieurs. Aussi, il faudrait revoir les conceptions de base de notre syatème éducatif. Tout est là. Au lieu d’aller de colmatage en calfeutrage. Une ritournelle quoi. Wait and see
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