FMOS-FAPHA/USTTB : A quoi jouent le Recteur et le Directeur national de l’enseignement supérieur ?

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Le Recteur Adama Diaman Keïta et le Directeur national de l’enseignement supérieur du Mali, Abdoulaye Salim Cissé, sont sur le point d’accorder des arrêtés d’ouverture à deux écoles privées de médecine. A savoir l’Université Kankou Moussa (Chez Sinè Bayo) et l’Université scientifique libre de Bamako (chez Garba). Ces deux écoles qui opèrent en toute illégalité, doivent être impérativement fermées. Surtout que l’un des promoteurs de ces écoles, a trahi les Maliens en instaurant, par force, le Numerus à la FMPOS. Sous prétexte qu’il était impossible d’encadrer tous les étudiants dans les structures sanitaires.

 

 

Moustaph Dicko, ministre de l'Enseignement supérieur
Moustaph Dicko, ministre de l’Enseignement supérieur

De nos jours, certains services dans les structures publiques sont interdits aux étudiants de la FMOS, au profit des étudiants de ces écoles privées de médecine. C’est le cas du service de médecine interne du Point-G, dirigé par le Professeur Amar Traoré. Ce dossier qui sort de l’ordinaire, préoccupe tous les étudiants et quelques bons professeurs de la Faculté de médecine, d’odontostomatologie et la Faculté de pharmacie…Les faits.

L’Université Kankou Moussa a été initiée par un groupe de professeurs qui sont eux-mêmes initiateurs du Numerus clausus à la FMPOS. A l’époque, ils sont allés jusqu’à faire des grèves illimitées pour cela. Comme arguments, ils disaient qu’il y avait trop d’étudiants et que leur encadrement au niveau des structures sanitaires devenait intenable. SinèBayo, un grand Professeur qui dispensait les cours d’anatomie pathologie à la FMPOS, en est le patron. Cet homme, selon des sources concordantes, a brisé le rêve de plusieurs étudiants qui aspiraient à devenir médecins. Et cela, à travers sa méthode d’évaluation peu orthodoxe.

 

 

Garba, quant à  lui, est beaucoup plus dans le monde des affaires. Il est propriétaire d’une clinique et d’une école privée de santé (niveau secondaire), dont la plupart des élèves sont bloqués au niveau de la 3ème année, car n’ayant pas de diplômes, a-t-on appris à travers une source digne de foi. Ce dernier, après avoir constaté que l’Université Kankou Moussa fonctionne en toute illégalité, au vu et au su de tout le monde, a créé, à son tour, une école privée de médecine dénommée : Université scientifique libre de Bamako. Garba, un vrai expert dans les affaires, a mentionné le nom de plus d’un professeur comme étant enseignant chez lui. Alors que cela est faux. Nous en avons la preuve et nous les citerons au moment opportun.

Plus de la moitié des professeurs de ces écoles privés de médecine sont des professeurs de la Faculté de médecine et d’odontostomatologie et de ceux de la Faculté de Pharmacie de l’Université des sciences, techniques et technologies de Bamako. Bien qu’étant illégal, ces écoles dont les seuls objectifs constituent à assurer la retraite d’un groupe de bandits, continuent à s’imposer, tant bien que mal. Le comble de l’ironie est que le Recteur de l’USTTB, Adama Diaman Keïta et le Directeur national de l’enseignement supérieur, Abdoulaye Salim Cissé, sont en train de se battre pour accorder des arrêtés d’ouverture à ces écoles. Selon des sources dignes de foi, les documents sont dans le surcuit et seront bientôt signés.

 

 

Cette nouvelle a plus que jamais fâché les étudiants qui s’apprêtent à tout, pour que cela n’arrive pas. «Avec le temps, nous avons compris que ces vieux loups ne faisaient qu’assurer leur retraite. Ils nous ont trahis, mais nous n’allons pas nous laisser faire. S’il faut que notre sang coule, cela se fera», a martelé Doua Sissoko, N°1 des étudiants de la FMOS-FAPHA de l’USTTB.

 

 

Depuis l’ouverture de la première école privée de médecine, les différents comités Aeem se sont toujours battus, mais sans succès. Sylvestre Togo et son comité ont épuisé toutes leurs cartouches, encore sans succès.  Et ce fut la même chose avec le jeune et bouillant Almamy I Koïta. Depuis le début de leur mandat, le jeune Doua Sissoko et son équipe se battent. «Nous sommes plus que déterminés et prêts au pire, si jamais les autorités venaient à accorder des arrêtés d’ouverture à ces écoles», a précisé Doua Sissoko. Avant de dire qu’il est tout simplement déçu par la conduite de certains professeurs.

 

 

Un homme affluent du système universitaire nous a confié son point de vue par rapport à la situation. «Je connais très bien les responsables de ces deux écoles privées. Leur but consiste juste à se faire de l’argent. Je crois que les autorités doivent assumer leurs responsabilités et fermer ces écoles», a-t-il dévoilé. Et de poursuivre  à propos de l’Université Kankou Moussa : «Ils disent être affiliés au CAMES, mais c’est du n’importe quoi. Comment est-ce possible qu’un organe sous-régional reconnaisse quelque chose qui n’est pas reconnue par le pays ? Cela est impossible selon moi».

 

 

Face à cette situation qui dépasse tout commentaire, il est important de se poser les questions suivantes : Quelles sont les motivations réelles du Recteur de l’USTTB et du Directeur national de l’enseignement supérieur ? Ont-ils perçu des sommes d’argent ? Sont-ils soucieux de l’avenir des pauvres jeunes étudiants Maliens ?

 

 

De toutes les façons, nous allons mener des investigations approfondies sur ces questions et apporter à nos lecteurs les réponses adéquates. D’ici là, pour éviter que les étudiants posent des actes indépendants de leur volonté, il serait préférable que les autorités prennent vite des dispositions anticipatives à travers la fermeture de ces écoles qui n’ont pas du tout leur place dans notre système éducatif.

 

 

Affaire donc à suivre !
KANTAO Drissa

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22 COMMENTAIRES

  1. pour avoir vécu les difficultés à faire les stages en médecine interne je confirme l info qui est passé ici.faites vous même l ‘expérience faite une demande de stages au service de médecine interne du point G vous verrez comment votre demande sera rejeté avec des raisons sans fondement.Et quand un étudiant de l école Kamkou Moussa arrive pour un stage en médecine interne il est reçu par le Prof Hammar en personne qui le confie à ces internes ou CES en fin de spécialisation.Et quand la FMOS vs oriente pour les stages la bas c est à vous de vous accrocher sur
    des aînés.ce Prof devrait avoir honte

  2. desole d mettre kelke chose ici mais c simple. Soit les gens ne savent pas lire ou ils comprennet pas français ou simplement bouchés par leur simple envies. Ce texte est clair pour ceux ki pensent ke la FMPOS ne vaut rien allez tenter votre chance vous saurez ce que s’est. A mon avis c hontuex d’appliquer le numerus clausus et de creer ds ecoles privees de medecine alors que c les mem enseignants pr les mem lits d’hopital et mem encadreur he Dieu kan est ce que les gens vont cesser de voire dans la poche et dans la marmite pour reflechir: vive une generation epri de dignite dabord. Courage les jeunes ça viendra inchalla

  3. Voilà le genre d’article qui peut faire bouger les choses si c’était bien rédigé.
    On a du mal à s’y trouver, ça part dans tous les sens.

  4. Malgré le numerus le niveau est bas ? Si les parents payent; l’étudiant sera plus dévoué

  5. On ne peut pas empêcher la privatisation de l’enseignement supérieur du moment que des cadres valables , bien formés sont disposés à dispenser des cours dans ces écoles pour mettre o la disposition de l’état des médecins et pharmaciens de qualité. Nous savons tous le niveau des étudiants sortants des écoles publiques du Mali. Attendons de voir qui des sortants de ces écoles et de la FMPOS passeront aux concours.

    Soyons raisonnables ces deux écoles à des enseignants de qualité et leur règlement intérieur est formidable

  6. Chers parents vous navez pas compris ,avant de creer les ecoles privées en medecine.Ils devraient mettre fin au numerus à la fmpos.

  7. Bonjour,
    Je connais ces structures pour avoir cotoyer leurs initiateurs…et meme faire une formation a l’administration Kankou Moussa….De toutes les facons ce sont des poubelles acadmiques….les recales du public se retrouvent la bas a coups de millions….si la FMPOS EST POURRIE …CELLES-CI SONT PUTRIFIEE A LA CREATION….La solution c’est uen descente musclee des etduaints sur ces structures…c’est le seul language que les autorites maleinnes comprennent….

  8. Hô DIEU aide nous à nous débarasser de cette hantise d’égoisme. Quand est ce que nous allons nous réveiller pour rattraper les autres qui sont entrain d’écrire dans les revues spécialisées du Monde.
    Que ces étudiants sachent que les autorités universitaires ont décrié cette situation avant leur arrivée à l’Université. Au lieu de chercher à salir certains responsables, accompagner les, afin de finir une bonne fois pour toute avec ce dossier. Je sais qu’ils sont au courant de ces efforts, mais sont désorientés par certaines personnes qui, au lieu de se faire lire dans ces revues spécialisées passent tout leur temps à faucher sous les pieds d’honnêtes citoyens. Ce que je demande à tous, donnons-nous les mains et laissons les pieds selon M. Bakary TOGOLA, pour faire avancer ce pays. Chacun de nous peut devnir un jour responsable de ce pays, donc sachons raison gardée. Que DIEU nous guide sur du bon chemin dans la paix et la tolérence. La vengeance ne nous mène nul part.

  9. Le taux de natalité est tellement développé au Mali, que nous sommes obligé de faire recours au privé.
    Les facultés au Mali sont caractérisées par la carence des enseignants , la médiocrité des système pédagogique, des programmes archaïques et sclérosés.
    Je ne soutien aucunement l’ouverture de ces écoles mais le réalise nous impose d’autres facultés pour favoriser la compétition.
    Mes respects

  10. ils dissent ne pas etre en mesure d’encadrer les etudiants a l’universite publique mais ils ont le temps de les encadrer a l’universite privee?
    HO DIEU AIDE NOUS SINON……

  11. Monsieur le journaliste, sachez que le CAMES est plus important que n’importe quelle structure pour l’homologation des diplomes en Afrique. La Medecine privee existe dans beaucoup de pays, ce n’est pas la 1ere fois au Mali.

    On ne va plus rester dans la mediocrite. Le FMPOS est en train de produire des assassins, la population n’a plus confiance a ses propres Medecins.

    Laisser les gens en paix. A la FMPOS c’est n’importe quoi la-bas. Chercher a comprendre pourquoi le Secretaire Principal a demissionne?

  12. soyons un peu raisonnable, il y’a bien une école privée en droit, en économie, en gestion, en journalisme et communication etc. bref pourquoi pas une école privée en médecine ? les étudiants de cette école privée en médecine sont des bons produits et je suis sûr qu’il feront un jour la fierté de notre pays. En plus ce n’est pas la faute aux promoteurs des écoles privées si le gouvernement ne s’occupe pas de ses étudiants, SVP laissez les honnêtes citoyens de ce pays en paix.

  13. Oh Mali, on aurait tout vu dans ce pays là. La même chose a faillit arrivé en Mauritanie, mais labas, les autorités se sont assimé et on fermer. Alors ministre Dicko on te regarde

  14. Mr Dicko, nous comptons sur vous pour nous debarasser des salles recteurs et DN de l’enseignement sup. Il ne vaut rien. Continue l’investigation KANTAO. Bravo

  15. Adaman diaman le resteur et le directeur national de l’enseignement sup ne cherche que leurs interèt, ils se fichent des pauvres. Ces écoles sont illegal et doivent être mis sous clé. Mr le ministre, on compte sur toi

  16. Mr le ministre ballaye tout ces incompetant qui ne font rien pour que les étudiants soi dans les conditions meilleurs. Viv le flambeau pour ces bonne information qui ns permet de comprendre les choses

  17. En realité, cet histoire de medecine privée doit être stopper. Pas la peine, je donne raison a Diaraba, Keita le recteur est un incompetant ki ne peut rien géré. Merci a le Flambeau. Continué a ns informé

  18. Je connais ce recteur Keita Adaman Diaaman, c’est un faut type.
    Il faut vraiment l’enlever pour incapacité. Rien ne vas a la FST, et a la FMOS FA PHA ces pire. VAS au diable Petit recteur

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