Dans la nuit du vendredi 18 janvier 2019, les membres de l’association Havre de charité et d’abnégation (HCA) ont procédé au tri des habits collectés pour les plus nécessiteux. C’était devant la salle de la pharmacie 3, sous la présidence du jeune doctorant Aboubacar Yamadou Sidibé. Sont venus nombreux pour la circonstance, les membres et sympathisants du HCA.
Conscient que le cœur de l’homme ne saurait battre d’une véritable bonté lorsqu’il est préoccupé des soins du pouvoir, du luxe ou de grandes spéculations et sachant que la bienfaisance de même que les consolations s’échangent plus sympathiquement avec les plus besogneux, les membres de l’association Havre de charité et d’abnégation s’y mettent. Des bienfaits qu’ils apportent aux autres, ils n’attendent point de retour de reconnaissance, pour chacun d’eux, il suffit de la joie inexprimable de voir ses bienfaits fructifier en bonheur pour autrui. La pitié que Dieu a mise au fond de ces futurs médecins et pharmaciens est d’une très grande rareté.
Ayant pour slogan : “Nous ne partageons pas parce que nous en avons assez mais parce qu’on sait ce que ça fait de ne pas en avoir”, Havre de charité et d’abnégation (HCA) est constitué d’étudiants en médecine, en odontostomatologie et en pharmacie.
Dirigés par le jeune doctorant Aboubacar Yamadou Sidibé, les hommes et les femmes qui composent le HCA sont soucieux de leurs semblables. “Nous prenons de notre temps pour nous rendre utiles aux plus nécessiteux. En effet, nous profitons de cette période de grande fraicheur pour collecter le maximum d’habits auprès de nos parents, amies et camarades pour ensuite les mettre à la disposition de ceux qui en ont le plus besoin”, explique le président Sidibé. Cette année, HCA a reçu des vêtements pour hommes, femmes et enfants en quantité.
“Nous allons cotiser de nos poches (2000 F CFA pour les hommes et 1000 F CFA pour les femmes) pour les laver, les plier et les transporter aux lieux suivants : les habits pour hommes seront destinés au service de psychiatrie du CHU du Point-G ; les habits pour femmes seront donnés au centre pénitentiaire de Bolé et les habits pour enfants iront à l’orphelinat. Sans oublier les enfants de la rue”, énumère-t-il.
La bonté est déjà presque une beauté, son influence répand sur tous les traits, sur toute la personne un charme touchant qui parle au cœur. La bouche sourit plus gracieuse, l’œil rayonne plus doux, la physionomie a plus de sérénité, les mouvements plus d’harmonie… Continuez donc sur cette belle voie que vous vous êtes tracée cher cadet !
NB : Les personnes de bonne volonté qui désirent soutenir ces étudiant humanitaires, peuvent les contacter aux numéros suivants : (00223) 76 81 80 82 / 71 27 76 72.
Drissa Kantao
FDPU/USJPB : Renforcement des capacités en droits humains et en santé de la reproduction par l’OOAS et l’AFD, la première promotion porte le nom de la première Dame Mme Kéita Aminata Maïga
Débutée le 23 novembre 2018 la formation diplômante niveau certificat en information, éducation, communication (IEC), communication pour le changement de comportement (CCC), genre-droit humain et santé de la reproduction a pris fin le 8 décembre 2018 dernier.
La remise de diplôme aux trentaines d’auditrices et auditeurs a eu lieu le vendredi 18 janvier 2019 dans l’enceinte de la Faculté de droit public (FDPU) de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB) en présence de la chef de cabinet représentant la marraine de la promotion Mme Kéita Aminata Maïga, du représentant du ministère de l’Innovation et de la Recherche scientifique, du ministre de l’Education nationale, de celui de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, du vice-recteur, Boureima Kansaye, de M. Diarra représentant du directeur de l’OOAS, du doyen de la FDPU, Dr. Bakary Camara, ainsi les récipiendaires et le personnel de l’USJPB.
Dr. Bakary Camara s’est dit heureux que son université ait l’opportunité de lancer cette formation pour le renforcement des capacités de sociologues, juristes, sages-femmes et médecins grâce à l’appui de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) et de l’Agence française de développement
Il s’est félicité du bon déroulement de la formation avec des participantes et participants ainsi que des formateurs à hauteur de souhait. Il a remercié l’OOAS et l’AFD d’avoir proposé cette formation qui permettra d’améliorer le savoir communicationnel des bénéficiaires venus de diverses horizons sur : le genre, les droits humains et la santé de la reproduction. Il a souhaité qu’à l’issue de cette formation, les inégalités se fassent très rares dans les domaines concernés.
Le représentant de l’OOAS a rappelé les objectifs de la formation tout en réitérant que les auditeurs du certificat en IEC-CCC genre-droit humain et santé de la reproduction ont désormais des compétences en genre, droits humains, santé de la reproduction et en communication pour le changement de comportement. Les débouchés des produits sont les postes d’assistant de programmes genre ou les postes d’assistant de programme communication ou assistant de programmes droits humains ou les postes d’assistant de programmes de santé de la reproduction au sein de l’administration, des institutions et des ONG orientées vers ces domaines.
Le représentant des récipiendaires a remercié les initiateurs de la formation ainsi que la première Dame pour sa disponibilité et soutien à cette première promotion. Le représentant des bénéficiaires n’a pas manqué de rassurer au nom de ses camarades qu’ils feront bon usage du savoir transmis par les formateurs.
Avant d’ordonner la remise des diplômes aux récipiendaires pour la clôture de la cérémonie au nom du recteur Pr. Moussa Djiré, le vice-recteur, Pr. Boureima Kansaye, a témoigné la gratitude du rectorat à l’OOAS pour cette offre innovante qui permettra de pallier les inégalités sexuelles et sociales à travers la promotion des droits en matière de santé sexuelle et de la reproduction.
A noter que trois diplômes de reconnaissances ont été remis par les auditeurs au doyen de la FDPU, Pr. Bakary Camara, au directeur de l’OOAS et au chef des formateurs.
Dognoume Diarra