Flash : Des pratiques pas responsables

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Le 20 août dernier, les membres du comité Aeem de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) ont sauvagement battu le frère de l’une des comptables de l’Economat. Venu chez sa grande sœur pour des raisons familiales, l’intéressé s’est vu pris à parti par ses bourreaux qui voyaient semble-t-il en lui un indiscipliné faisant fi de l’ordre de paiement. En guise de protestation, la comptable a fermé le guichet pour rentrer à la maison.

Un responsable sait en toute circonstance raison garder, calmer les ardeurs des autres en cas de tension, c’est lui qui donne le bon exemple et non le contraire. Or, manifestement, ce n’est pas le cas de certains membres du bureau de la Flash tant leur comportement laisse à désirer. Ils ont une toute autre compréhension de leur présence à ces postes. Ils n’en seraient pas à un abus près car préférant s’illustrer par des pratiques telles que le fait rançonner les nouveaux bacheliers 5000 à 10 000 F, ou cette histoire de listes noires avec la complicité d’agents -comptables véreux. C’est pour payer ces listes noires que ces derniers restent semble-t-il dans leurs bureaux jusqu’à 11 heures avant de se rendre aux guichets publics. Mais à 15 heures déjà, les revoilà dans leur bureau pour payer le reste des listes noires. Les étudiants qui refusent cette corruption peuvent ainsi passer des semaines sans toucher leurs bourses.

Route de Siby : c’est la psychose générale !

L’endroit situé non loin du petit village de Faraba, sur l’axe Siby – Bamako, est réputé très dangereux. La preuve : dans la nuit du 18 au 19 août 2010, entre  23 et  2 heures du matin, plusieurs véhicules de transport en commun ont été pris pour cibles par des bandits lourdement armés. Bilan : s’il n’y a pas eu de morts et de blessés, fort heureusement, les bandits s’étant contentés de menacer avec leurs armes, ils ont en revanche soulagé les passagers de leurs téléphones portables – une centaine semble-t-il – et du contenu de leurs portefeuilles se chiffrant à plusieurs dizaines de millions de nos francs. Selon une information non encore confirmée, une femme enceinte aurait été enlevée par les bandits. Au moment où nous mettions sous presse, des suspects dont nous ignorons le nombre et l’identité ont été interpellés par les forces de sécurité, apprend-on de bonne source

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