Les salles de classe et alentours de la faculté d’histoire et de Géographie de l’Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako ne désemplissent guère ces temps-ci. Malgré la grève déclenchée par le syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP), les activités pédagogiques continuent d’être effectives. En tout cas, les examens de la 2ème session se déroulent normalement.
Dans une interview accordée à notre rédaction, depuis le début de l’année académique, le Doyen de la FHG nous avait notifié l’élaboration d’une feuille de route et d’un plan d’action globale pour l’année universitaire 2011-2012. Ladite feuille de route, qui prenait en compte toutes les grandes priorités de la faculté, précisait clairement le fonctionnement des activités pédagogiques, l’organisation (conditions, dates et organisations) des différents examens de fin d’année, la vision de la faculté et les différentes activités scientifiques et culturelles prévues, entre autres. Le Professeur Samba Diallo, à chaque fois que nous avons eu l’occasion de l’approcher, n’a jamais caché la volonté de son équipe de respecter et faire respecter ce calendrier afin de boucler rapidement l’année universitaire 2011-2012 et d’entamer d’autres défis et perspectives. La célérité et la sérénité dans lesquelles se sont effectués les examens partiels, les examens de la 1ère session, le traitement des résultats, la proclamation des résultats, l’ouverture des réclamations, la proclamation de celles-ci, la programmation des examens de la 2ème session et aujourd’hui leur tenue malgré la situation peu favorable au bon déroulement des activités pédagogiques…confirment à bien des égards l’engagement sans faille de l’administration de cette faculté à se mettre au dessus de toutes les difficultés pour respecter sa feuille de route et s’attaquer enfin à d’autres priorités. Les évaluations, au constat général, se déroulent dans un double climat d’inquiétude et de satisfaction pour les étudiants. Inquiétude au regard de l’intransigeance de l’administration et surtout du pourcentage des résultats de la 1ère session ; mais également satisfaction eu égard à l’opportunité offerte, à travers cette deuxième session, à chaque étudiant ajourné pour tirer son épingle du jeu.
IDRISSA KANTAO