Fermeture des établissements privés secondaires : Les éclaircissements du département de tutelle

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«Nous avons été surpris de constater que depuis lundi 25 avril 2016, l’Association des Ecoles privées agréées du Mali (AEPAM) a procédé à la fermeture des établissements privés scolaires du niveau secondaire jusqu’à nouvel ordre.

Cette fermeture intervient à un moment où le dialogue était régulier entre le département et son partenaire l’AEPAM, autour de plusieurs sujets d’intérêt commun dont la situation des retenues à la source effectuées sur des paiements des établissements privés.

Je rappelle que sur ce point précis, le ministère de l’Education nationale n’en est pour rien. Il est vrai que tout ce qui concerne l’école nous implique au premier chef, mais la question du paiement des impôts par les écoles privées ne relève pas de notre gestion. Cette activité est du ressort du Ministère de l’Economie et des Finances qui, en se basant sur ses textes, juge opportun ou non de soumettre tel ou tel autre contribuable au paiement d’impôts.

En effet, les établissements d’enseignement privés jouent un rôle important dans la satisfaction de la demande d’éducation au Mali, car l’enseignement privé secondaire encadre 65%des élèves de l’Etat. C’est pourquoi, le Ministère de l’Education bien que souscrivant au paiement des impôts par les établissements privés, s’est impliqué auprès du Ministère de l’Economie et des Finances pour trouver un terrain d’entente entre les deux parties en vue de la prise en compte de certaines spécificités pour lesdits établissements à cause de leur accompagnement du système éducatif malien.

Dans une correspondance en date du 21 avril 2016 (dont copie en PJ)  l’AEPAM reconnaît l’implication personnelle du Ministre de l’Education et dit fonder son espoir sur son engagement à dénouer la crise.

Mais hélas, entre le jour de la tenue de son assemblée générale extraordinaire (samedi 23 avril voir en PJ) et le lundi 25 avril jour de la fermeture des classes (deux jours non ouvrable), aucune chance n’a été laissé au Ministre de l’Education d’entreprendre une quelconque démarche auprès de son homologue des finances pour dénouer la situation. Et ce sont les enfants du Mali qui sont ainsi pénalisés à quelques encablures des examens de fin d’année.»

Amadou OMBOTIMBE

Cellule de Communication du

Ministère de l’Education Nationale

Tel: 00223 66 73 73 23/75 22 83 10

email:oamadou2002@yahoo.fr

 

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1 commentaire

  1. ”le ministère de l’Education nationale n’en est pour rien”, ou n’y est pour rien?

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