Particulièrement touchés des grèves des syndicats des enseignants et de la coordination de l’AEEM, la coordination des comités de gestion scolaire de Faladié-Séma et le corps professoral lancent un programme de rattrapage des élèves. Le programme s’étend sur une période de 3 mois.
Avec deux classes en 9e année d’un effectif total de 174 élèves, le groupe scolaire de Faladié-Séma souffre de la pléthore en effectif et de retard dans l’exécution de certains programmes d’enseignement suite aux différentes grèves.
En réponse à cette préoccupation, les comités de gestion scolaire de Faladié-Séma organisent des cours de rattrapages de 3 mois à l’intention des candidats au Diplôme d’études fondamentales session de juin prochain. Démarré le 26 mars dernier, ces cours se dérouleront normalement selon le calendrier établi tous les samedis, jeudis et prendront fin le 31 mai prochain.
“Ces cours sont notre contribution pour rehausser le niveau de l’école malienne. Les différentes grèves des différents syndicats et de la coordination de l’AEEM ont fait perdre les élèves le temps d’apprentissage normal. Ce qui pourrait être un échec pour nos enfants…”, déclare la coordinatrice des comités de gestion scolaire de Faladié-Séma, Fanta Dembélé.
La coordinatrice souhaite auprès des bonnes volontés une pérennisation de ces cours de rattrapage pour les élèves de 9e année et pour les élèves de 6e au mois de septembre pour préparer la rentrée scolaire prochaine de la Commune VI.
Le maire délégué de Faladié-Banankabougou, Moustaph Fomba, qui contribue à atteindre les objectifs de l’initiative, s’appuie sur la coordination dans la phase pilote du programme. “Les collectivités sont là, pour les citoyens. Si nous avons des leaders qui ont le courage de contribuer pour la réussite des élèves sont à féliciter. Notre mission principale est aujourd’hui est de servir l’Etat et la meilleure façon d’y faire est de s’engager dans le secteur de l’éducation…”
Pour lui, face à une telle initiative, le conseil communal n’a pas de choix. Le conseil s’engage auprès des communautés et sollicite les CGS dans d’autres belles œuvres pour l’école.
Bréhima Sogoba