faible taux de réussite au Bacc et au DEF 2013 : Le ministre de l’éducation interpelle les parents et invite les maliens à tirer toutes les leçons…

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La préoccupation des maliens s’accroit de jour en jour face aux problèmes de l’école et il est vraiment temps qu’une attention particulière soit accordée à l’éducation malienne en général mais surtout à l’éducation de base en particulier. Après les résultats catastrophiques du DEF, proclamés le 07 juillet passé, ceux du Baccalauréat ont à leur tour été proclamés le jeudi 18 juillet dernier. Des résultats qui suscitent beaucoup d’inquiétudes car ayant les taux de réussite les plus bas de la sous-région.

 

 

Bocar Moussa Diarra, ministre de l'Education nationale
Bocar Moussa Diarra, ministre de l’Education nationale

 Face à cette situation, interpellant encore une fois la conscience individuelle de tous les maliens sur la nécessité de mettre le système éducatif sur les rails,  plusieurs questions méritent d’être posées. A qui la faute ? Les enfants ? Les parents ? Les enseignants ? L’administration ? Enfin bref, a qui incombe la responsabilité de tant de médiocrité ?

 

 

Il y a de cela bientôt quatre ans qu’une réforme de l’éducation de base malienne a été mise en œuvre. Ladite réforme avait pour objectif d’améliorer les conditions de vie et d’étude des enfants du niveau secondaire, de sorte que le maximum d’élèves soit admis chaque année. Mais bizarrement, c’est plutôt le contraire que l’on constate à travers le faible taux d’admission au niveau des examens du Diplôme d’Études Fondamentales (DEF) et ceux du Baccalauréat (BAC) qui n’ont jamais atteints les 50% de taux de reussite depuis l’instauration de ladite réforme. Laquelle a permis la création de plusieurs nouvelles filières et l’instauration de la 10ème  année tronc commun pour tous les admis au DEF. A titre de rappel, lors de la session de juin dernier, ils étaient 112.503 à faire le Bac et seulement 14 850 élèves (soit 13,02%) ont été admis. Avec ce résultat le Mali a occupé le dernier rang a déclaré le ministre de l’éducation, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales. Toujours selon le ministre, ce sont les parents d’élèves qui ne jouent pas pleinement leurs rôles de suivi des élèves. ‘’A notre niveau, nous sommes obligés avec le système régional c’est-à-dire les directives de l’UEMOA de mettre tous les enfants des huit (8) pays au même diapason’’, dixit le ministre de tutelle. Rappelons que cette année, dans le cadre de la session de juin 2013, le Burkina Faso a eu un résultat de 33,53% d’admis au Bac ; 32,35% pour le Bénin, la Côte d’Ivoire a atteint un taux de 33,58% et enfin le Sénégal a enregistré 31% de reussite. C’est face à cette situation déplorable que le ministre a demandé aux uns et aux autres d’en tirer une leçon. Notons que l’année passée, le Mali a eu un taux encore plus bas soit 12,66%.

 

SEYDOU KARAMOKO KONÉ

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8 COMMENTAIRES

  1. J’ai tellement peur de rater mon bac à cause d’une mauvaise correction, d’ailleurs tout le monde dans ma classe à cette crainte. Et vous trouvez ça normal??? J’ai confiance en mes compétences mais qu’est-ce j’y peux si un drogué me corrige ou si je passe et qu’on remplace mon nom par quelqu’un quii acheté le bac? RIEN ,je n’y peux ABSOLUMENT RIEN.

  2. C’EST TROP LACHE D’INTERPELLER LES PARENTS D’ELEVE DANS CETTE AFFAIRE.LE MINISTERE EST LA POUR FAIRE EN SORTE QUE NOS ENFANTS PUISSENT RETROUVER LE NIVEAU,EN RECRUTANT DES ENSEIGNANTS DIGNE DU NOM,ET EN METTANT A LA BASE DES ELEVES DES MOYENS,LEUR PERMETTANT DE BIEN REUSSIR.
    C’EST AU MALI QU’ON VOIT UNE TELLE ACCUSATION DU GOUVERNEMENT VIS A VIS DES PARENTS D’ELEVES.EST-CE QUE LE FAIT DE FAIRE PASSER LES ELEVES DE LA 1ERE ANNEE JUSQU’AU DEF SANS NIVEAU,SOUVENT AVEC DES MOYENNES DE 4,OU 9 AU SECONDAIRE,CA C’EST LA FAUTE AUX PARENTS D’ELEVES AUSSI?
    QUAND LE NIVEAU DES ELEVES SONT EN BAISSES CONSTANTS,IL FAUT ADOPTER UNE NOUVELLE MESURE D’APPRENTISSAGE,ET LAISSER LE SYSTEME DE LA VIEILLE ECOLE.AILLEURS,CHAQUE FOIS ON REFORME LE SYSTEME SCOLAIRE,MAIS CHEZ NOUS CA RESTE INTACT,ON VEUT QUE LES ELEVES UTILISENT LES MEMES LECONS QUE LEUR PARENT.C’EST UNE HONTE MONSIEUR LE MINISTRE. 👿 👿 👿

  3. Certes je n’en disconvient pas sur les problemes de niveau concernant les profs mais entre nous avec la montee en puissance de ministar nos gosses veulent devenir des stars a bas age donc ils foutent rien a l’ecole on prepare toute uneannee en bichant des chansons de tels artistes pour que lors des vacances ils peuvent gagner au moins un petit 200000 a qui la faute

  4. Oh! que le Ministre se pose la question de sont comportement et ses propos quant a sa mission de Ministre de l’éducation. Si la politique doit régner même aux académies où un individu se permet de dire qu’il peut et avec la bénédiction du Ministre nommé un Directeur de CAP ou DAE à condition qu’il soit de même bort politique que le Ministre. Mon vieux les parents sont impuissants 👿 .

  5. Ce sont les maîtres qui sont nuls et trop corrompus, dans une classe tous ceux qui ont la moyenne en classe doivent se tirer d’affaire à l’examen.La réussite de l’école malienne passe par des enseignants de qualités bien formés et consciencieux de l’avenir des enfants.
    C’est dépuis la prémière année que l’école commence et non dans une classe d’examen comme le DEF (comme il n’ya plus de CEP au Mali).
    Jadis les élèves maliens étaient exemplaires avant 1992, mais dépuis l’école malienne s’enfonce dans la médiocrité d’année en année.

  6. C’est trop facile de mettre cela sur le dos des parents d’élèves. C’est même irresponsable de la part du ministre!

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