Les inscriptions ont démarré le mardi 17 janvier dernier à l’Université de Sciences Juridiques et Politiques (USJP) de Bamako qui compte deux facultés à savoir la Faculté de Droit Privé (FDPRI) et celle de Droit Public (FDPU). Ces inscriptions, initialement prévues pour le 03 Décembre dernier, avaient été boycottées par le comité AEEM de ladite université pour des raisons de revendication.
Nombreux sont aujourd’hui les nouveaux bacheliers déçus face à la décision des autorités universitaires de limiter le nombre des inscriptions pour des raisons dites de quota. Démarrées le Mardi 17 janvier sans avis officiel à l’intention des intéressés, les inscriptions au titre de l’année universitaire 2012/2013 ont été pratiquement bouclées le lendemain vers midi à la Faculté de droit privé et le jour suivant en Faculté de droit public ; laissant du coup plusieurs bacheliers à la porte. Selon certaines sources bien fondées, le Rectorat aurait demandé aux deux facultés de ne pas dépassé le nombre de 1900 bacheliers, soit 950 bacheliers pour chaque faculté. Au demeurant, l’inquiétude est que dans les autres facultés les inscriptions sont arrêtées il y a un moment. Et tous les étudiants n’ayant pu s’inscrire avaient fait le choix de faire des études de Droit, raison pour laquelle ils ont attendu tout simplement à ce que les inscriptions commencent à l’USJPB pour s’acquitter de leur devoir. Face à cette mesure des autorités universitaires de l’USJPB de limiter ses effectifs et la fin des inscriptions dans les autres structures universitaires, il convient de se demander quel sera le sort des étudiants non inscrits ? Sans remettre en cause la volonté de l’Université du Professeur Salif Berthé de mieux gérer ses flux, laquelle parait très logique à bien des égards, il serait important de revoir le quota afin de donner ne serait-ce qu’une lueur d’espoir à certains bacheliers. Il en est de même pour les autres facultés qui, selon des constats généraux, sont encore à mesure de prendre certains étudiants. Toujours est-il, qu’il revient au département de tutelle de prendre les mesures y afférentes.
SEYDOU KARAMOKO KONÉ
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