Faculté des sciences humaines et des sciences de l’éducation : Après le démarrage des cours, place aux inscriptions

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La faculté des sciences juridiques et économique

Ce mercredi 16 Avril  2014, au sein de la Faculté des sciences humaines et des sciences de l’éducation (FSHSE) de l’université des lettres et des sciences humaines de Bamako, les étudiants ont commencé les inscriptions de l’année universitaire 2014, bien que les cours aient débuté le 7 avril 2014.  L’administration et le comité Aeem optent pour un changement dans le déroulement des inscriptions.

 

Depuis la proclamation des résultats de la deuxième session qui a été suivie immédiatement de la reprise des cours, c’est aujourd’hui que les étudiants de la FSHSE ont commencé leur inscription à 8h. Les inscriptions sont ouvertes chaque jours jusqu’à la date butoir du lundi au vendredi. Pour les sciences humaines, les étudiants sont conviés à s’inscrire le lundi, mardi et mercredi. Pour ceux des sciences de l’éducation, c’est  le Jeudi et le Vendredi. Au démarrage des inscriptions, les étudiants ne se bousculaient pas. Pourquoi ont-ils peu d’engouement par rapport aux années passées? Certains étudiants sont venus le matin très tôt croyant qu’il y aura un rang au lieu de l’inscription. Le processus est de prendre un ticket numéroté, attendre son tour pour remplir la fiche d’inscription afin de la remettre guichet tenu par deux personnes.

 

L’inscription  ne concerne pas les nouveaux bacheliers, mais plutôt les anciens qui sont en retard par rapport aux autres facultés. « 8 mois en vacances, je pense que ce n’est pas du tout normal pour un étudiant. Ça le met très en retard, et on se pose la question à savoir quand est ce qu’on va commencer réellement les cours », s’interroge Sanou Bakari,  étudiant en sociologie, non moins responsable de sa classe et du comité Aeem de la Fshse. Et d’ajouter : «Tout se passe dans les normes, pas de panique, pas d’embouteillage». Il continue aussi en disant que la seule difficulté rencontrée est que le personnel de la quittance est absent sans aucune justification.

 

Cette situation a fait que certains étudiants ont montré leur impatience avec des bourdonnements. A cela il faut ajouter qu’une mesure a été prise concernant les inscriptions de cette année par le comité AEEM. Dramane Sidibé, étudiant en  science de l’éducation, secrétaire à l’information du comité AEEM, affirme que « cette année ne sera pas une année de bousculade, le comité AEEM et l’administration ont mis un système en place qui accorde deux jours à chacune des filières pour que les inscriptions se déroulent dans la plus grande transparence et dans la tranquillité ». Aujourd’hui, le comité veut donner une autre image qui est la sensibilisation et revendiquer pacifiquement, c’est-à-dire, sans violence. « Désormais, nous sommes-là seulement pour leur faciliter le travail. Ce changement, nous l’avons dit et nous voulons l’appliquer à la lettre », ajoute-t-il. « Nous sommes vraiment surpris de cette situation, depuis qu’on est-là, une telle organisation n’avait jamais eu lieu. Vraiment, je souhaite de tout cœur que ce changement opté par le comité aeem puisse continuer », indique Sana Sissoko, étudiante en deuxième année socio anthropologie.

 

Awa Ouattara, stagiaire

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