Cette année, l’effectif a augmenté plus de 100%, grâce aux exploits, aux succès des étudiants aux différents examens de l’année dernière. Cela a été possible grâce à la détermination, l’engagement, l’abnégation de l’administration et du corps professoral.
Les professeurs qui interviennent à la FASSO ont publié 21 articles scientifiques cette année. La faculté a toujours œuvré dans le cadre de la performance des étudiants ; sa visite au Ghana en mars dernier en est la parfaite illustration. Elle veut être membre de l’association des universités africaines dont le siège est au Ghana et dont le Mali jusqu’à présent n’est pas membre.
Les responsables de la FASSO sont dévoués, pour que l’université soit de prestige et de gloire. La première promotion sortira cette année. Il n’y aura pas de rupture. cette validation vient à point nommé.
La faculté des sciences sociales (FASSO) de l’université de Ségou est l’une des rares facultés du Mali qui parvient à se doter de programmes de formation extra ordinaires. Cette faculté n’a de cesse à innover. Ses importants programmes permettront à la FASSO de devenir une université d’excellence sous régionale. Son ambition est de faire la faculté des sciences sociales de Ségou une référence en Afrique. Avec ses programmes de Master 1 et 2 des différentes filières de formation de ladite faculté, les objectifs fixés seront atteints et de nombreux défis seront relevés. Les auditeurs qui auront la chance de bénéficier de cette formation n’auront plus besoin d’aller faire des formations à Abidjan ou dans les écoles privées.
Pour la validation de ces prestigieux programmes, un atelier s’est tenu du 27 au 28 avril 2015, dans la salle de conférences de l’Académie d’Enseignement de Ségou, sous l’égide du Professeur Souleymane KOUYATE, Vice-recteur de l’Université de Ségou. Cet atelier de haut niveau a enregistré la présence des personnalités de marque, notamment le professeur Irié Arsène ZORO BI de la Côte D’Ivoire ;le Professeur Issiaka Amadou SINGARE, ancien Directeur Général de l’IUG ; le Professeur Ahmed Ben NAOUM, Chercheur au Centre National de Recherches Préhistorique, Anthropologique et Historique d’Alger ; le Dr. Nianguiry KANTE, Doyen de la FASSO ; les professeurs d’Enseignement Supérieur, les chercheurs, les doctorants et les personnes-ressources ; des experts venus de la France, de l’Algérie, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Mali. Il a regroupé environ 30 participants.
Des personnalités internationalement reconnues ont préparé ce programme. Faut –il le rappeler ? L’objectif de cet atelier est de doter les filières de la Faculté des Sciences Sociales de l’Université de Ségou en programmes de formation au Master validés et conformes à l’architecture du système LMD en vigueur dans la Zone REESAO, UEMOA/CAMES. Cette importante rencontre a été mise à profit pour examiner et adopter un programme de Master pour chaque filière de formation de la FASSO de l’Université de Ségou, proposé par les experts africains internationalement reconnus par leurs pairs, d’une part et d’autre part d’identifier et déterminer le nombre d’outils, de matériels, d’équipement pédagogiques et les types de laboratoires nécessaires à la mise en œuvre des programmes de formation en master 1 et 2 de recherche, selon les normes internationales.
Après avoir ouvert la séance, le Vice-recteur a souligné que cet atelier revêt une importance capitale, non seulement pour l’Université de Ségou en général, mais aussi pour la Faculté des Sciences Sociales en particulier. Il prouve à suffisance que l’Université de Ségou est en train d’émerger petit-à-petit à travers la consolidation de ses structures de formation. Cet atelier va donner l’opportunité aux étudiants de poursuivre leurs études et d’être plus opérationnels dès leur sortie. C’est pourquoi il a vivement remercié les professeurs et les personnes ressources venus d’Afrique et maliens, qui ont accepté répondre à l’invitation. Dans le souci d’une meilleure adéquation entre l’offre et la demande d’emploi, a-t-il précisé, il était mieux indiqué que le secteur privé et les employeurs soient des parties prenantes des activités de cette rencontre. Afin que l’employabilité des produits de ces programmes soit une réalité dès qu’ils seront sur le marché de l’emploi. Il a cependant donné l’assurance que la présence des professionnels de la presse lui semble un atout pour corriger cette insuffisance.
Il a ensuite rappelé que le partenariat sud-sud et la redynamisation du système de réseautage restent des outils précieux, pour relever le défi de l’Enseignement Supérieur et du système universitaire en Afrique. Il a invité les participants à proposer des programmes de formation conformes aux normes sous-régionales et internationales.
Le Professeur Issiaka Amadou SINGARE a attiré l’attention des participants sur le fait que compte-tenu du contexte actuel de l’Afrique, il est conseillé d’insérer dans les programmes universitaires la dimension culture générale focalisée sur Paix, Démocratie et Développement Durable, sans perdre de vue la communication.
Cette préoccupation reste l’une des recommandations phares de l’UNESCO aux universités et grandes écoles africaines. Cette volonté est soutenue par le constat selon lequel l’Afrique est aujourd’hui déchirée par les rébellions et les conflits, alors que les leaders politiques ne sont pas souvent de brillants étudiants, encore moins ceux qui ont pu finir les trois cycles de l’université. En leur donnant cette recette sociale durant leur bref séjour à l’Université, ils pourront alors mobiliser la société vers la paix, en se comportant de façon démocratique pour impulser un mécanisme de développement durable.
Après cette présentation, le Doyen de la FASSO, le Dr Nianguiry KANTE, a pris la parole pour ajouter que les attentes de cet atelier ne sont autres que d’avoir les programmes d’enseignement de Master 1 et 2 de recherche pour les trois filières conformes aux normes LMD, du REESAO, voire du CAMES, pour avoir des hommes et femmes (produits) compétitifs sur le marché de l’emploi régional, national, sous régional, continental et international.
Ensuite, les participants ont pris connaissance des termes de référence de l’atelier, avant de se repartir entre les différentes filières de formation (communication des organisations, aménagement du territoire, sociologie) pour le travail en commission.
Au cours des débats, les préoccupations ont essentiellement porté sur : la socio-anthropologie en tant que discipline d’enseignement, les conditions sociales du chercheur, les codes des UE, le travail personnel de l’étudiant, la culture générale focalisée sur : paix, démocratie et développement durable, l’ethnobotanique. Il faut ajouter à cela, la mobilisation des ressources pour la gestion optionnelle des parcours, l’allègement des programmes, tenir compte des référentiels des LMD dans l’élaboration du programme, tenir compte des techniques de négociation dans la formation.
A ces différentes questions, les éléments de réponse ont été proposés par les membres du groupe et certains participants. L’un des experts en LMD a surtout insisté sur le fait que du moment où le Mali a accepté d’adhérer au système LMD, il ne doit plus vivre en vase clos.
Le Professeur Abdoulaye Traoré, Recteur de l’Université de Ségou a manifesté toute la joie qui l’anime de voir les experts en LMD, les professeurs émérites nationaux et internationaux, ainsi que les personnes ressources prendre aux travaux de cet atelier. Il les a remerciés pour la qualité des résultats obtenus et surtout pour la profondeur des idées lors des travaux en commissions et en plénière. Le Recteur a souligné que l’élaboration de ce programme est une étape, sa mise en œuvre en est également une autre. Il a tenu à montrer que pour l’exécution de ce programme, l’Université compte sur chacun des participants et particulièrement les experts et les professeurs qui ont accepté de venir animer cet atelier.
Après avoir rendu un vibrant hommage à tous pour la qualité des résultats obtenus, le Recteur a souhaité bon retour à tous les participants dans leurs foyers respectifs, avant de clôturer les travaux d’élaboration des programmes de Master 1 et 2 des différentes filières de formation de la FASSO.
Mamadou SISSOKO
j’aime ça, ce que la faculté a fait comme preuve d’engagement dans l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique , elle fera honneur a ce pays de ce débarrasser de toute carence intellectuelle pour s’enrichir intellectuellement.merci
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