Faculté des sciences administratives et politiques (FSAP) : Quand l’AEEM décide d’en imposer à l’administration

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L’administration de la Faculté des sciences administratives et politiques subit depuis presque un mois des intimidations de la part de l’AEEM, suite à la proclamation des résultats de la deuxième session de l’année universitaire 2017-2018. Des grèves interminables se poursuivent dans ladite faculté, initiées par l’AEEM pour imposer son quota de nombre d’admis à l’administration.

Depuis la proclamation des résultats de la deuxième session à la fin du mois de janvier 2019, c’est la démonstration de force entre l’association des élèves et étudiants du Mali, AEEM, et l’administration de la FSAP. Se croyant plus forte, l’AEEM conteste les résultats proclamés par l’administration de tous ses moyens. Ils refusent de rentrer en classe il y a de cela plus de quatre semaines, car ils estiment que le nombre d’admis est trop minime. Un comportement tout à fait paradoxal. Depuis quand les lauréats décident de leur sort ? Comment peut-on  être à la fois juge et partie ?

En réalité, les sorties des étudiants ne sont pas pour une cause collective. Selon des sources très proches de la FASAP, quelques étudiants malintentionnés sont en train de manipuler leurs camarades. D’ailleurs, les étudiants ne sont impliqués ni de près ni de loin dans la mise en place d’un bureau de l’AEEM au sein de leur faculté. Aujourd’hui, ils se retrouvent dans la rue pour la simple raison qu’un supposé secrétaire général a échoué, expliquent nos sources.

Cette attitude est une honte non seulement pour l’école malienne, mais aussi et surtout pour les autorités universitaires. L’AEEM, dont la dissolution est sur toutes lèvres soucieuses de l’éducation, vient de donner raison à ses détracteurs. Au lieu de promouvoir l’excellence, elle s’inscrit dans la dynamique de la promotion de la fainéantise et la médiocrité.

La Faculté des sciences administratives et politiques a été créée dans le but de permettre aux populations de connaitre davantage l’administration, méprisée parce que vue sous l’angle colonial. Elle devrait être une chance pour les Maliens d’apprendre et de comprendre son fonctionnement. Hélas ! Elle semble déjà mort-née au regard du comportement de la toute première promotion.

Mamary

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