Les examens de fin d’année sont terminés à la Faculté de Droit Privé de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako. Le constat dans l’ensemble est positif, n’eut été l’incident malheureux qui s’est déroulé le samedi dernier entre un professeur et un étudiant. Lequel incident s’était soldé par une bagarre musclée entre les deux parties. Cette situation, aussi honteuse que désastreuse, nous interpelle encore une fois sur la nécessité de faire régner l’autorité au sein de nos universités et bannir à jamais la violence.
L’étudiant en question, en classe de 3ème année, était venu en retard lors de l’épreuve. Sa tentative d’accéder à la salle fut stoppée par un surveillant pour des raisons de procédures. Le surveillant en question lui aurait demandé de prendre attache avec le responsable du Département d’Etude et de recherche et non moins maitre des lieux. Laquelle initiative n’a pas été digérée par l’étudiant en question. Après avoir pris contact avec le Chef de DER, ce dernier lui aurait demandé d’aller dans une salle pour composer. Face à un refus catégorique de l’étudiant d’obtempérer à cette injonction, ce dernier lui aurait tenu des propos peu amusants. L’étudiant, sans état d’âme, aurait renvoyé à son enseignant la monnaie de sa pièce en lui rétorquant les mêmes propos. Offensés, d’autres surveillants auraient tenté de rappeler l’étudiant à l’ordre. Les choses s’emballèrent dans la foulée et se terminèrent en coups de poings. Le chef de DER, selon les informations, s’en est sortit avec une main déplacée ; tandis que l’étudiant avec un bref séjour au commissariat de police du 4ème arrondissement. Si l’étudiant n’a pas manqué de leçons, donc de coups de poings, pour son comportement ; qu’en est-il de l’enseignant et au delà de l’université ? Flagrante violation à son autorité de responsable et d’enseignant, quelle mesure pourrait réconforter cette attitude auprès du Chef de DER ? Et que dire de l’Université qui a été bafouée dans son essence et insultée dans toutes ses valeurs ? Disons encore une honte de plus pour le Mali et une indignation vis-à-vis de la dépravation de nos valeurs sociétales. Néanmoins, une évidence reste à souligner : Quand on donne l’impression à des étudiants qu’ils sont au dessus de toutes les lois et libres de toute sorte de dérive dans une faculté, ils ne peuvent que se prendre pour des intouchables. Comme pour dire que les autorités universitaires sont autant fautives de cette situation que l’étudiant qui, sans scrupule ni valeurs, vient de nous interpeller encore une fois sur la descente aux enfers des mots respect-humilité-retenue dans notre société.
Seydou
KARAMOKO KONÉ
Commentaires via Facebook :
😈
A quoi sa sert de divilguer ces genres d’informations sur le net, toujours des choses qui font honte. Le malien a d’autre préoccupation, des étudiants de honte, des professeurs qui n’ont aucun pédagogie, est-il forcé de repondre à un étudiant qui ne soucie même pas de son avenir,dir que se sont les futurs cadres de ce pays, c’est honteux. Quant allons nous changer de comportement. Le Maliens qui faisaient la fierté partout au monde se laissent aller si facilement. Et mes frères pensons impeu au pauvre Mali.
oui il vaut mieux cacher la honte sous le tapis !! tout le monde sait que la FSJP est la plus pourrie de nos facultés, celle où tout s’achète :
– pas besoin d’être à Bamako pour avoir son diplôme
– au contraire, si vous travaillez et que vous ne payez pas, vous ne serez pas corrigée
recent examen en troisième année : les surveillants demandent 500 f à chaque participant puis … faites ce que vous voulez ! changez de salle, téléphonez pour avoir de l’aide … pas de problème !!
une seule solution, tout le monde le sait : dissoudre cette université et la laisser fermée au moins deux ans, révoquer ou mettre à la retraite anticipée tous les enseignants de plus de 3o ans
ouvrir une enquête pour faits de corruption, dirigée par un magistrat formé hors du mali … évidemment
bon, je me réveille, rien de tout cela ne se fera, de toutes façons est il utile au Mali d’avoir des magistrats connaissant le droit ?
non, ne répondez pas !
L’etudiant doit etre radie il va ensuite etre repris par le ministre de la defense pour l’emia.
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