Depuis quelques semaines, le Comité Aeem de l’Infsss a un nouveau patron. Il s’agit de Mohamed Lamine Doucouré, qui succède ainsi à Sékou Signaté dont le bilan est jugé satisfaisant.
Le jeune Doucouré est admis au concours d’entrée de l’Institut national de formation en Sciences de la Santé pour l’année académique 2012-2013. Il est aujourd’hui en 2ème année, section infirmier d’Etat. Dès sa première année, il a fait partie du Comité Aeem de cet institut où il a occupé le poste de trésorier général adjoint. Responsable de sa classe, le jeune Doucouré a milité dans plusieurs Clubs, notamment le Club anti-Sida dans lequel il occupe le poste de secrétaire aux conflits. De même que le Club d’anglais et l’état-major de la Grande Famille la “RENAISSANCE”. Cet état-major a pour slogan “la Renaissance pour tous, tous pour la Renaissance, le bonheur pour tous, le progrès pour chacun”. Il y a occupé plusieurs postes.
C’est à l’issue d’un face-à-face historique qu’il a été élu secrétaire général du Comité Aeem de son école. Ledit face-à-face, organisé le 11 décembre 2013 par le Collectif des responsables de classe de l’Infss, l’a opposé à Dramane Sidibé de l’état-major dénommé L’UNION, lequel s’était coalisé avec une candidate indépendante du nom d’Aïssata Fofana, élève en 2ème année, section sage-femme. Mohamed Lamine Doucouré a remporté l’élection avec 242 voix contre 171 pour Dramane Sidibé.
Pour l’occasion, Almamy I Koïta, avait été désigné chef de mission de la Coordination nationale de l’Aeem. L’élection aura tenu toutes ses promesses comme l’avait souhaité le secrétaire général sortant, Sékou Signaté dit Papin. En effet, celui-ci avait souhaité que tout se passe conformément aux règles de la démocratie et dans la plus grande transparence afin que les résultats puissent être crédibles.
Après son élection, M. Doucouré s’est dit soucieux des conditions de vie et surtout d’études de ses camarades de l’Infss. «Aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours voulu agir. Selon moi, la parole, les idées, la communication n’ont de sens que dans la mesure où elles permettent de faciliter l’action. Servir, transformer le quotidien, rendre l’impossible envisageable voilà ce qui m’a toujours passionné et c’est pour cela que dès mon arrivée à l’INFSS, je me suis engagé dans l’exercice de responsabilités. Je n’ai pas choisi d’être Secrétaire général. Je me suis dit, je veux le devenir et cela s’est produit de manière évidente car c’est étant SG qu’on est au diapason des souffrances des étudiants», nous a-t-il confié. Et de poursuivre : «J’ai été fasciné par cette capacité à transgresser les obstacles pour pousser notre cher Institut vers l’excellence. J’aime convaincre et le mouvement n’a pour moi aucun sens s’il ne se fixe pas pour objectif de donner un espoir à des centaines d’étudiants. J’ai une immense ambition pour les étudiants de l’INFSS et j’ai la conviction que celui qui ne construit pas l’avenir est condamné à le subir. Je suis uniquement préoccupé par notre avenir et soucieux du bonheur, de la réussite de mes camarades pour que nous puissions dans un futur proche ou éloigné répondre aux attentes des populations sur le plan sanitaire dans un Mali uni et prospère». Avant de souhaiter ces vœux de bonheur à tous les élèves et étudiants du Mali, et faire une mention spéciale à l’endroit de ses camarades de l’Infss.
Drissa KANTAO