Le ministère de l’éducation national envisage de porter une plainte contre les gens qui qualifient de « malintentionnés » pour leur seul tort d’avoir dénoncé sur les réseaux sociaux la fuite des sujets des examens du DEF.
C’est dans un communiqué diffusé le mercredi 14 octobre. Pour le secrétaire général du ministère, aucune fuite de sujets n’est à déplorer lors de ces examens. Pourtant, durant les trois jours des examens, les sujets ont été vus sur les réseaux sociaux, notamment sur WhatsApp.
Comme si cela n’est pas une vérité absolue, le Secrétaire général veut engager des poursuites contre ceux qui l’ont dit. Ne se trompe-t-il pas de cible ? Du moment où la fuite des sujets est une évidence, est-ce qu’il ne serait pas mieux pour lui de s’attaquer aux agents de sa structure qui ont fait fuiter les sujets qu’aux gens des réseaux sociaux ?
En attendant les résultats des enquêtes annoncées par le Secrétaire générale du ministère, les réseaux sociaux demandent aujourd’hui sa démission.
Moussa Doumbia