A quelques jours des examens de fin d’année, le Directeur de la Cellule Nationale des Examens et Concours avait pris le devant pour dissuader les éventuels fraudeurs. Au regard des premières épreuves des examens (CAP et DEF) force est de constater que cette volonté clairement affichée semble avoir un écho favorable. Les examens de fin d’année scolaire constituent une étape décisive dans le système éducatif et académique de tous les pays. A ce titre, l’organisation de ces examens doit faire l’objet d’une attention particulière de la part des décideurs.
C’est la période pendant laquelle on jauge la capacité de l’apprenant. Les résultats de cette opération ultime permettent à l’élève de passer en classe supérieure ou de couronner ses études. L’examen permet de définir le niveau réel de l’élève. Dans un système sérieux, seuls les candidats qui ont répondu aux critères sélectifs passent en classe supérieure. Mais aujourd’hui au Mali les examens de fin d’année scolaire ne sont organisés que pour remplir des formalités administratives et non pédagogiques, encore moins académiques. Le plus souvent à l’approche des examens, on assiste à la création des réseaux par ci par là, dans le seul dessein de frauder. Le système est tellement entretenu qu’il est difficile de l’arrêter en un coup. C’est un système dans lequel toutes les parties composantes ont une responsabilité. Il s’agit de certains présidents de centre qui ferment souvent les yeux pour laisser jouer moyennant des sommes perçues à l’avance ou pendant le déroulement des examens. Les surveillants ne sont pas en reste dans l’aboutissement d’une telle entreprise. D’ailleurs, ce sont eux qui distribuent les copies des sujets traités aux candidats qui ont bien déboursé des sommes pour la circonstance. Le plus étonnant dans cette situation est l’implication de certains agents de sécurité qui jouent malheureusement le rôle de relais entre le réseau et les candidats.
C’est donc en connaissance de cause que le Directeur du Centre National des Examens et Concours a fait une mise en garde contre les fraudeurs. Cette année, nous osons croire que les présidents de centres, les surveillants et tous les autres acteurs qui ont une part de responsabilité se soucieront de l’avenir plutôt que de leur poche.
Par ailleurs, nous tenons à informer les autorités que la fraude n’est pas seulement au niveau des salles d’examens. Mais, petit à petit, elle est entrain de s’installer dans les centres de correction. Cette fraude au niveau des centres de correction est la seconde session pour les candidats qui n’ont pas pu tirer leur épingle du jeu lors des épreuves écrites. Difficile de comprendre pourquoi certains responsables et promoteurs d’école, prennent part à la correction. Ce qui n’est pas vraiment normal. Tout le monde sait que quand un promoteur est dans la commission de correction, il va de soi qu’il recherche les copies de ses élèves.
Donc nous attirons l’attention des nouvelles autorités sur cet état de fait.
Francis Coulibaly
La fraude, ca ete appris de Qui? Commencez par changer en donnant de bons exemples au peule, surtout aux filles et fils de ce pays et la nouvelle generation recommencera a suivre ces pas. Blamez vous, vous memes d’abord avant de blamer les enfants innocents de ce pays. KAMI BE AGNEMOGO DE TON FILE!!! 😉 .
Comments are closed.