Dans quelques jours, débutent les examens de fin d’année scolaire. Si la gestion de ces évaluations constitue l’un des marchés les plus juteux pour certains véreux de l’administration scolaire, il n’en demeure pas moins d’admettre que c’est aussi l’ultime moment de prendre l’avenir des enfants en otage.
Cherchant à réussir l’examen par la petite porte, des parents d’élèves, des professeurs, des cadres scolaires publics et privés, et mêmes des candidats, optent pour la corruption. Le poisson pourrit par la tête. Cette année encore, l’école malienne n’est pas à l’abri des ces pratiques qui déshonorent notre système éducatif. Ce qui s’est déjà produit à la droite lors des épreuves du dernier trimestre fait froid au dos. Pour des simples évaluations de niveau, des sujets ont fait fuite. Toute chose qui démontre que l’administration scolaire est défaillante quelque part. Au ministère de l’Education nationale de prendre toutes les dispositions pour anticiper les cas d’imperfections. Ce qui est sûr, des gens tenteront par tous les moyens de vendre ou d’acheter les sujets. Force doit toujours rester à la loi. Les auteurs de ces mauvaises pratiques doivent être sanctionnés par la dernière rigueur. Les ennemis de l’école et de la nation sont ceux-là qui vendent ou achètent les sujets. D’autres escrocs confectionnent des faux sujets pour tromper les élèves. L’implication de tous les acteurs est indispensable pour des examens transparents. Les bonnes volontés qui voulaient un assainissement du système dans ce sens doivent regretter l’absence de Togola Marie Jacqueline Nana qui a eu a déclenché une guerre farouche contre cette pratique, mais qui malheureusement a été coupé court. Par qui? Pourquoi? Qui profite de la situation?
Le peuple mérite une réponse à ces questions.
La rédaction
Les sujets du bac de l’année scolaire 1997_1998 se vendaient comme de petits pains. Un professeur intègre,syndicaliste de l’époque, Mr Bamoussa Tangara(toujours en activité), a saisie le ministre Mr Younouss et le directeur national de l’enseignement secondaire( Mr Simpara) preuve à l’appui (sujets fuités, no d’anonymat, faux diplômes) pour prise de mesure appropriée. Les responsables ont simplement changé certains sujets du district. Et pour le reste, rien. Et d’ailleurs, l’honnête et courageux professeur au lieu de recevoir des honneurs a été brimé et ignoré. Pauvre MALI. Vous parlez de sanction ? Le réseau de fraudeurs dirige le système. Qu’Allah sauve la nation.
Comments are closed.