Les différents examens de fin d’année scolaire 2016-2017 se préparent normalement conformément au calendrier fixé par la décision n°2017-00972/MEN-SG du 21 février 2017. Il s’agit du DEF, du Baccalauréat, du Brevet de technicien, du Certificat d’aptitude professionnelle, de fin de cycle des instituts de formation de maîtres.
L’information a été donnée par les responsables impliqués dans l’organisation de ces examens à la faveur d’une conférence de presse qu’ils ont animée le mercredi 17 mai à la Maison de la presse.
Le Directeur national du centre d’examens et concours, Mohamed Maïga, le Directeur adjoint de l’enseignement normal, Bakary Samaké, le Directeur de l’enseignement secondaire général, Mamadou Keïta, l’inspecteur général en chef de l’enseignement, Koro Monzon Koné, et le Directeur de l’enseignement technique et professionnel, Oumar Maïga, ont animé cette conférence de presse.
Selon le Directeur national du centre des examens et concours, Mohamed Maïga, l’examen du DEF est prévu du 5 au 7 juin. À l’en croire, les épreuves anticipées du Baccalauréat technique se sont déroulées du 5 au 17 mai et celles écrites du Baccalauréat général et technique sont prévues du 19 au 22 juin, en conformité avec la période unique du Baccalauréat instituée par l’Uemoa.
Pour les examens du Brevet de technicien, 1ère et 2ème parties, les épreuves sont prévues du 12 au 16 juin et les épreuves écrites du Certificat d’aptitude professionnelle sont prévues du 29 mai au 2 juin. Les examens de fin de cycle des instituts de formation des maîtres sont prévus du 19 au 23 juin.
Les effectifs des candidats aux différents examens se présentent comme suit : DEF (258.102 candidats inscrits), Baccalauréat général (112.115 candidats inscrits), Baccalauréat technique (2.813 candidats inscrits), Brevet de technicien (40.656), Certificat d’aptitude professionnelle (22.840), fin de cycle des instituts de formation des maîtres (généralistes 4953 et spécialistes 7070).
Les conférenciers ont fait savoir que les examens du DEF et du Baccalauréat seront organisés pour les candidats réfugiés en Mauritanie, à Bassikounou aux mêmes dates que les candidats de l’intérieur. Pour le DEF, ces candidats sont au nombre de 110 et le Baccalauréat, ils sont au nombre 140.
Par ailleurs, les conférenciers ont déclaré que des dispositions ont été prises pour une diffusion de la police de surveillance et du règlement des examens. Ils ont indiqué qu’une mission de sensibilisation et d’information des acteurs et partenaires de l’école, dans toutes les académies d’enseignement, a été organisée par le ministère.
L’objectif de cette mission, selon les conférenciers, est d’améliorer la gestion des examens par le renforcement des capacités des responsables des services décentralisés et déconcentrés dont les assemblées régionales, les conseils de cercles, les conseils communaux, les Dcap ainsi que les partenaires et acteurs de l’école dans la lutte contre la fraude. Ils ont en outre souligné que pour amoindrir les effets des remous sociaux, des dispositions particulières ont été prises au niveau de chaque académie d’enseignement, pour exécuter convenablement les programmes et tenir à temps les évaluations de fin d’année. Selon eux, des cours de remédiation du programme d’urgence sociale du président de la République, qui ont démarré en mars 2017, renforcent le processus en cours.
À noter que les crédits budgétaires alloués à ces examens et inscrits dans la loi de finances au titre de budget 2017 s’élèvent à 5.800.559.000 Fcfa.
Diango COULIBALY