Le Ministère de l’Education Nationale a organisé un point de presse le mercredi 17 mai dernier à la Maison de la Presse pour informer les hommes de médias sur les différentes dates des examens de fin d’année. Mais aussi, les dispositions prises cette année pour permettre aux candidats de la région de Kidal de composer avec leurs camarades des autres régions du pays.
Ce point de presse était animé par le Directeur du Centre National des Examens et Concours de l’Education (CNECE), Mohamed Maïga, entouré par Bakary Samaké, Directeur Adjoint de l’Enseignement Normal, Mamadou Keita, Inspecteur Général en Chef et Oumar Maïga, Directeur National de l’Enseignement Technique et Professionnel.
D’entrée de jeu, les conférenciers ont donné le calendrier des examens qui se dérouleront sur toute l’étendue du territoire national y compris Kidal et dans le camp des réfugiés maliens en Mauritanie :
Pour le Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF), il se déroulera du 05 au 07 juin prochain dans 1890 centres et avec 258.102 inscrits.
Pour le Baccalauréat disent-ils, les épreuves anticipées du baccalauréat technique ont déjà eu lieu du 15 au 17 mai dernier. Tandis que les épreuves écrites du baccalauréat général et technique sont prévues du 19 au 22 juin prochain en conformité avec la période unique du baccalauréat instituée par l’UEMOA. Il aura lieu dans 284 centres avec 112.115 élèves inscrits contre 113.569 en 2016 soit une diminution de 1,28%. S’agissant du baccalauréat technique, le nombre de centres prévus est de 07 pour 2813 élèves inscrits contre 2941 en 2016.
Pour le Brevet de Technicien (1 et 2), il aura lieu du 12 au 16 juin prochain dans 102 centres avec 40.656 candidats contre 39.736 en 2016.
S’agissant du Certificat d’Aptitude Professionnelle (Tertiaire et Industrie), il est prévu du 29 mai 2 juin prochain dans 65 centres avec 22.840 candidats contre 27.556 en 2016.
Pour l’Institut de Formation des Maitres, l’Ecole de Formation des Educateurs Préscolaires (EFEP), l’IFM-Hégire de Tombouctou, les examens auront lieu du 19 au 23 juin prochain.
Pour les généralistes du niveau Bac et DEF, le nombre de Centres est de 18 pour 4953 inscrits contre 5410 en 2016.
Pour les spécialités niveau DEF et Bac, le nombre d’inscrits est de 7070 inscrits contre 8990 en 2016. Et pour la Formation des Educateurs Préscolaires (EFEP), le nombre de centres sera de 4 pour 854 inscrits contre 798 en 2016.
A l’Institut de Formation des Maitres Hégire de Tombouctou (IFM-Hégire), pour les Généralistes et Spécialités, il y’aura un centres avec 854 inscrits contre 551 en 2016.
S’agissant du camp de refugiés de Mauritanie, Mohamed Maïga a expliqué que les examens du DEF et du BAC sont prévus à Bassikounou pour les refugies aux mêmes dates que pour les candidats de l’intérieur grâce à la collaboration des autorités mauritaniennes et de l’UNICEF.
D’après lui, le nombre d’inscrits pour le DEF est de 110 contre 140 pour les candidats du Baccalauréat.
En termes de mobilisation des acteurs et partenaires pour la réussite de ces examens, il a rassuré que le département a pris des dispositions pour une large diffusion de la police de surveillance et du règlement des examens à travers une mission de sensibilisation et d’information dans toutes les académies d’enseignement. Selon lui, l’objectif de cette mission est d’améliorer la gestion des examens par le renforcement des capacités des services décentralisés et déconcentrés dont les assemblées régionales, les conseils de cercles, les conseils communaux, les DAE, les DCAP ainsi que tous les partenaires et acteurs de l’école dans la lutte contre la fraude. Il a donné l’assurance que des dispositions particulières sont prises au niveau de chaque académie d’enseignement pour exécuter convenablement les programmes et tenir à temps, les évaluations de fin d’année dans le but d’amoindrir les effets des remous sociaux. Sans compter les cours du Programme d’Urgence Sociale du président de la République démarrés depuis mars 2017.
S’agissant du budget de l’organisation de ces examens, il s’élève à 5.800.559 FCFA.
Les conférenciers ont rassuré les journalistes que des dispositions ont été prises pour la bonne tenue de ces examens, pour anticiper sur l’effet de la grève sur ces examens et pour éviter les cas de fuite de sujets.
M. D