Examens de fin d’année : Plus d’inquiétude à la Faculté des sciences juridiques et politiques

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Les examens de fin d’année scolaire 2010- 2011 de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) ont pris fin le samedi 16 juillet. Or cela fait un bon temps que les étudiants maliens sont plongés dans l’inquiétude à propos de certaines rumeurs qui circulent à travers la capitale. Des rumeurs qui font état d’une menace de suspension des cours et d’une année blanche au niveau de toutes les facultés du Mali. Aussi faudra-t-il trouver une solution à ces problèmes.

Selon des sources, face aux différents problèmes auxquels l’université malienne est confrontée, l’administration a enfin demandé que toutes les facultés se mettent à jour avant le 16 juillet, sinon il y aura une suspension des cours durant trois mois en vue de mettre un peu d’ordre dans l’année universitaire. Face à une telle décision, les étudiants ne savent plus à quel saint se vouer. Pourtant, la solution n’était pas trop loin d’eux : il suffisait seulement de faire comme la Faculté des sciences juridiques et politiques. En effet, la FSJP, qui est presque considérée comme la faculté la plus désordonnée, a montré un autre visage ces dernières années. On peut donc dire que la solution des problèmes n’est pas ailleurs, mais sous nos yeux. D’où la question, même si elle difficile à poser : entre l’administration, les enseignants et les étudiants, qui est fautif ? Une question très difficile à répondre, car chacun d’entre eux défend son côté.

Certains  étudiants se plaignent toujours du trousseau et de la bourse. D’autres estiment que le trousseau, qui doit être donné au début de l’année pour permettre aux uns et aux autres de bien commencer les études, se donne souvent jusqu’à trois mois après la rentrée, alors que tous les étudiants n’ont pas les mêmes moyens. Quant à la bourse, on n’en parle même pas. A leur tour, les professeurs réclament toujours des droits et se plaignent souvent du manque de considération. Pourtant, un écrivain dit : « Celui qui a construit une école et un banc a bien mérité. Mais celui qui prend un enfant sur ses genoux et lui apprend à lire et à écrire a mieux mérité que tous les autres ». Que dit alors de l’administration ?

La question qui mérite également d’être posée, c’est celle-là : en quelle année la Faculté des sciences techniques (FAST) pourra relever le défit ? Cette faculté tente toujours de faire ses examens de fin d’année 2009-2010, alors que les bacheliers de 2010 ont déjà fait leur rentrée. Que Dieu sauve l’école malienne. Amen!
Par Kassoum Mariko

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