Le ministère de l’Éducation nationale vient de recourir aux services d’un expert aux fins d’indiquer la voie à suivre aux partenaires de l’école pour annihiler la fraude et les fuites de sujets qui ont pignon sur rue au Mali à l’occasion des examens et concours. Depuis le 28 Mars dernier, le spécialiste en question sillonne le Mali pour investir tous les académies d’enseignement où, il anime également des conférences. Cette sage décision arrive à point nommé pour la mise à niveau des conseils régionaux, des conseils de cercle, des conseils communaux, des syndicats d’enseignants, des comités de gestion scolaire, des associations des parents d’élèves, des mères d’élèves, de l’Unerec, des promoteurs d’écoles privées et des forces de sécurité. Le jeu en vaut la chandelle dans un pays où, l’organisation des examens et concours rime, depuis un temps non encore prescrit, avec corruption à outrance au grand malheur de l’avenir de la nation, des élèves.
En somme, l’école va mal. Il y a donc lieu de prendre le mal à la racine. Et le moins qu’on puisse dire c’est que le ministère de l’Éducation nationale ne néglige rien pour organiser des examens propres et crédibles. Pour ce faire, «une bonne compréhension du processus des examens, l’impact de chaque étape» impose aux partenaires et aux acteurs de l’école à chercher la qualité dans la transparence loin de la fraude et des fuites de sujets.
Ainsi, pour déjouer le plan machiavélique des charognards, le département a choisi de passer par un renforcement des capacités, à travers notamment l’information et la sensibilisation sur la nécessité d’organiser des examens sans fraude. Il s’agit en fait d’impliquer davantage les acteurs dans la recherche de solutions pour redorer le blason de l’école et éviter de compromettre l’avenir des candidats, de surcroît renvoyer une plus belle image du système éducatif.
Dès que le public cible sera au diapason, la fraude et les fuites seront rangées aux oubliettes pour toujours.
Mister NO
Le département de l’éducation dévoile le code conduite
Gare au tricheur !
Les autorités éducatives seront intraitables sur la sécurité et la sincérité des examens de fin d’année qui se profilent à l’horizon. Pour ce faire, le ministère de l’Education a pris les devants en rappelant que l’accès aux salles d’examen cette année sera strictement conditionné à la présentation d’une pièce d’identité en cours de validité (carte d’identité scolaire, civile, militaire ou un passeport) ainsi qu’à l’inscription du candidat dans les établissements concernés qu’il soit public ou privé. Quant aux candidats libres, ils doivent obligatoirement exhiber une carte NiNA, civile, militaire ou un passeport.
La rigueur va affecter aussi la ponctualité car le candidat est tenu de se présenter un quart d’heure avant le démarrage des épreuves. Et, une fois dans la salle, leur pièce d’identité trône en permanence sur la table pour l’appel ou des vérifications éventuelles. Suivra ensuite le remplissage de l’entête de la feuille d’examen pour chaque épreuve, au cours de la =quelle étape il leur est formellement interdit d’écrire dans les deux rectangles situés à gauche de la feuille, ni au verseau de la partie détachable. De même n’est-il pas permis de porter de numéro sur l’intercalaire ou des expressions codées et autres signes particuliers par lesquels le candidat pourrait être identifiable.
Par ailleurs, l’utilisation du correcteur blanc est bannie tout comme communiquer avec un autre candidat.
Aucun candidat ne doit quitter la salle d’examen sans remettre sa copie dûment signée, sauf en cas d’indisposition pour lequel il sera accompagné d’un surveillant mais, pour les cas extrêmes, mention en sera portée sur le procès-verbal.
En salle d’examen, serviettes, sous-mains, feuilles et livres sont strictement interdits et seront gardés au dehors de même que tout autre document non autorisé. Il va sans dire du téléphone portable et des gadgets électroniques. Qui plus est, aucun candidat ne sera autorisé à sortir un sujet de la salle avant la fin de l’épreuve et ne peut en aucun cas changer d’emplacement ou la position de sa table pendant le déroulement de l’épreuve.
Ils sont en revanche autoriser à faire usage de calculatrices non programmables, de tables de logarithmes, de tables numériques pour les fonctions usuelles de l’analyse, les plans comptables Syscoa-Ohada, etc. Lests instruments indiquées sur le sujets ne doivent cependant renfermer aucune formule.
Pour le reste, «toute fraude ou tentative de fraude est absolument interdite. Les contrevenants et leurs complices s’exposent à des sanctions prévues par le règlement en vigueur».
A bon entendeur, salut !
- NO
La fraude, mon cher journaliste, ne réside point dans le respect des polices des examens, non elle est ailleurs. Les entêtes et les cartes sont toujours correctes, seulement les sujets poursuivront leurs fuite. C’est ça le problème.Le travail de l’expert viendra seulement compléter la volonté même du Malien à ne pas tricher, à ne pas voler. Sinon même les efforts de la CIA ou du FBI seront vains.
Franchement, à ton besoin d’un expert pour ça! tout le monde sait que la fraude est initiée par les parents riches et les professeurs véreux.
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