Examen du DEF 2017 : Fin des épreuves, place à l’inquiétude…

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C’était le lundi, 5 juin passé, que les candidats inscrits à l’examen du Diplôme d’Etude Fondamentale (DEF) ont opéré leur test annuel écrit sur toutes l’étendue du territoire national et dans les camps de refugiés en Mauritanie. Rappelons qu’ils étaient au nombre de 258 219 postulants cette année.

Durant ces trois jours d’examen, neuf matières ont été traitées à savoir : Mathématiques, Physique-Chimie, Biologie, Dictée et questions, Rédaction, Anglais, Histoire et Géographie ainsi que l’Education Civique et Morale.

En effet, Bamako notait la participation de 70.393 candidats dont 35.375 candidats pour la rive droite et 35.018 pour la rive gauche. Malgré les perturbations que cette année scolaire a connues à travers des grèves du collectif des syndicats des enseignants de l’éducation de base et secondaires, signataire du 15 Octobre 2016. Dans ce contexte, les directeurs, les parents d’élèves et les candidats restent constamment inquiets face à cet examen historique.

  Pour M. Ibrahim SAMAKE, Directeur de l’Ecole Privée Abdrahamane Diallo (EPAD) à Sébénikoro, rive gauche, les candidats ne sont que des victimes de cette année scolaire. « Ces candidats ne  pourront pas  être sauvés dans la mesure où les sujets n’étaient pas choisis en fonction de l’état d’avancement de leur programme. Mais actuellement, tout ce qui nous inquiète, c’est au niveau des résultats car malgré que chaque candidat  ait fourni ses propres efforts, mes hommes et moi restons toujours en état de crainte à cause de la confiance que les parents d’élèves ont placée en eux.», nous a-t-il confessé.

Aux dires d’un parent d’élève, un cadre de l’académie  d’enseignement de la rive droite, M K T,

« Tout ce qu’on demandait aux autorités compétentes, c’était de savoir comment choisir les sujets car les programmes de cette année n’ont pas été suffisamment atteints comme les autres années. Mais aussi, tous nos enfants doivent connaître que la chance est au bout de l’effort. » a-il-laissé entendre.

 Selon un intéressé, Moussaba Cheick Coulibaly, candidat au centre du groupe scolaire sogoniko I « J’avais peur car c’était  ma première fois de faire un examen national sinon pas pour les sujets parce que je peux témoigner  que tout ce qui nous a été donné à l’examen a été dispensé en classe. Mais jusqu’à la sortie du résultat je reste effrayé car mon objectif est d’être parmi les admis.»

 En somme, il est à retenir que la proclamation des résultats est attendue jusqu’avant la fin du mois d’Août 2017.

 

Abdoul Karim Hadji SANGARE

 

Baccalauréat 2017 : Démarrage dans une semaine…

Le baccalauréat Malien existe depuis le début des années 1950, il a subsisté au-delà des sensibles reformes de l’éducation que le Mali a connues jusqu’à cette année 2017. Les postulants à cet examen introduiront leurs épreuves écrites à partir du lundi prochain, du 19 au  jeudi 22 juin 2017. L’effectif total des candidats inscrits pour cette année a diminué de 1.28%.

Pour cette année incontestablement, le nombre d’élèves au baccalauréat Malien est de 112.115 qui seront repartis entre 284 centres, contrairement aux effectifs de l’année dernière qui étaient 113.569.

Au cours de ces 96 heures, les candidats au Mali traiteront les divers sujets dans différentes filières et pour ceux qui sont en Mauritanie, au nombre de 140 candidats, ils ne composeront que dans la filière Terminale Langue Littérature (LLT).

Certes il faut reconnaitre que le diplôme du baccalauréat n’a plus une grande importance qu’auparavant à cause du faible niveau des candidats, du désengagement des parents, des grèves quotidiennes des enseignants et des conditions d’études difficiles qui existent dans notre pays.  Ce qui fait que le Mali a toujours des résultats en dessous des autres pays de la sous-région.

Donc pour cette année, la question  est de savoir  quel serait le sort des candidats du baccalauréat malien après les grèves techniques des enseignants des établissements secondaires généraux ?

Abdoul Karim Hadji SANGARE

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Il n’ y a pas lieu de s’inquiter. le DEF c’est depuis le 1er Octobre passé. Pourquoi ceux qui n’ont pas le niveau veulent passer. Des gens ont passé après 2 tentatives et ils ont bien terminé le cycle universitaire par la suite. A bat les fraudes a tous les niveaux car en le faisant nous aidons à compromettre l’avenir de notre pays à travers les vulnerables pauvres enfants. Combattons la fraude par tous les moyens et cultivons l’excellence a tous les niveaux.

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