Conformément au calendrier initial des examens de fin d’année, communiqué par le ministère de l’Education nationale, les épreuves du Diplôme de fin d’études fondamentales (DEF) débuteront demain lundi 16 août sur toute l’étendue du territoire national. Le coup d’envoi solennel de cet important examen scolaire sera donné par le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga à l’école de la Base aérienne ce lundi devant Mme le ministre de l’Education nationale, Sidibé Dédeou Ousmane Traoré et des autorités scolaires de l’académie de la rive gauche du district de Bamako.
Timidement, mais bien assurément, tous les examens de fin d’année sont en train d’être tenus à date, contrairement à la volonté de la Synergie des syndicats des enseignants signataires du 15 octobre 2016. Laquelle après son mot d’ordre de rétention des notes et de boycott de tous les examens de fin d’année, avait observé une désobéissance civile pour fermer toutes les structures scolaires à travers le pays. Cette action solitaire de la synergie n’a pas fait long feu. Elle visait à vouer à l’échec la tenue des examens du BT (Brevet de technicien 1 et 2). Grâce à la détermination des autres partenaires de l’école et le professionnalisme des agents des forces de l’ordre, ces examens se sont tenus sans aucun incident majeur. D’ailleurs, désapprouvés à tous les niveaux, les protagonistes des syndicats de la synergie n’ont pu tenir leur action de désobéissance plus d’une seule journée. Ainsi à l’instar des épreuves sportives du DEF et des examens écrits du CAP, ceux du BT se sont tenus dans des meilleures conditions dans tous les centres indiqués et à date fixée. Afin de poursuivre dans la même dynamique et permettre la tenue de tous les examens de fin d’année à date, le ministère de l’Education nationale dans un communiqué de presse a annoncé le déroulement des épreuves du DEF (Diplôme d’Etudes Fondamentales) à partir de ce matin lundi 16 jusqu’au 18 août 2021.
A cet effet, la première enveloppe de ces épreuves sera ouverte solennellement par le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga, chef du Gouvernement à l’école fondamentale de la Base aérienne. Cela en présence du ministre de l’Education nationale, Mme Sidibé Dédeou Ousmane Traoré et des responsables scolaires de l’académie d’enseignement de la rive gauche et des services rattachés. Cette cérémonie marquera le lancement officiel de l’examen de DEF à travers tout le pays.
Selon nos sources au ministère de l’Education nationale, des cérémonies similaires seront tenues par d’autres membres du Gouvernement à travers d’autres centre du pays.
Ces épreuves de DEF vont se tenir dans un contexte particulier pour l’école malienne. La synergie des syndicats des enseignants signataires du 15 octobre, après l’échec de son énième round de négociation avec le ministère du Travail et de la Fonction publique, a rendu public un communiqué de presse appelant ses militants à poursuivre le respect du mot d’ordre de grève de 218 heures. Comme si cela ne suffisait pas, la même synergie a publié une lettre circulaire (n°012) relative à la non-participation aux secrétariats et aux corrections des examens de fin d’année. Dans laquelle lettre, elle a invité ses militants à ne pas participer aux examens et aux corrections des examens de fin d’année.
En contrepartie, un autre syndicat, le SNEC (Syndicat national de l’Education et de la Culture) dans une lettre circulaire (n°004/ BEN-SNEC) relative à la « participation aux examens de DEF, BAC et IFM », a demandé à ses militants à bien vouloir participer activement à l’organisation des examens en cours. Dans cette lettre, le SNEC a été on ne peut plus clair : « …ces évaluations sommatives que sont la surveillance et la correction sont un devoir et une obligation pour les enseignants que nous sommes ».
En somme, avec détermination et sans anicroche, le Gouvernement de la transition est en train de réussir son pari : la tenue effective de tous les examens de fin d’année.
Par Moustapha Diawara
IL FAUT EN EFFET METTRE LE PAQUET SUR L EDUCATION – MERCI CHOGUEL D AVOIR COMPRIS CAR LES CONSEQUENCES DE NON EDUCATION SONT DESASTREUSES POUR UN PAYS
LA PREUVE
L’OTAN accélère la formation de l’armée afghane
L’illettrisme des recrues et les déséquilibres ethniques dans l’armée sont les principaux obstacles rencontrés.
Les soldats, de fraîches recrues, ont l’air gauches, flottent dans leur tenue camouflée, peinent à soutenir l’attention mais veulent faire bonne figure. “Je suis là pour servir mon pays”, clame Sidiq Allah, âgé de 20 ans, originaire d’une vallée de la province de Kunar (Est), contrôlée par les talibans, et dont la famille a dû s’exiler en raison de l’engagement du fils dans l’armée. Au-delà des bonnes intentions, le sergent instructeur Abdul Qudoos ne dissimule pas l’ampleur de la tâche. “La principale difficulté, avoue-t-il, c’est que beaucoup sont illettrés.”
10 000 apprentis soldats
Gigantesque terrain militaire au pied d’une des montagnes encerclant Kaboul, le KMTC est la principale pépinière où l’OTAN assure la formation accélérée de l’armée afghane. Près de 10 000 apprentis – simples soldats ou élèves officiers – y suivent un cycle de huit semaines de cours avant de rejoindre leurs unités d’affectation.
L’illettrisme évoqué par le sergent instructeur Abdul Qudoos est le principal défi auquel sont confrontés les formateurs. En Afghanistan, ravagé par trente ans de guerre, où nombre d’écoles dans les zones rurales sont restées fermées en raison de l’instabilité récurrente, le fléau est général. Il interdit aux recrues de pouvoir lire une carte, identifier une arme grâce à son numéro, compter les munitions.
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