Depuis la création des universités Maliennes, les allocations financières accordées aux étudiants se faisaient de manière caduque de main en main par des agents de comptabilité avec son corolaire de tracasseries. Ainsi pour être payé, les étudiants pouvaient faire la queue devant le guichet durant une semaine. En vue de moderniser ce mode de paiement, en 2010 le Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU) a passé une convention avec Ecobank-Mali afin de bancariser la bourse des étudiants. Renouvelée en 2015, ladite convention avait pour but d’améliorer d’avantage le mode de paiement des bourses afin de rendre propice les conditions d’études au Mali. Mais force est de reconnaitre que l’objectif fixé par cette convention est loin d’être atteint. Et la situation devient de plus en plus alarmante si les autorités compétentes n’y prennent pas garde. Car nos étudiants sont considérés comme des mendiants dans les agences d’Ecobank.
‘’ Les étudiants maliens avant la bancarisation dormaient devant les guichets des facultés, avec la bancarisation ils dorment devant les guichets des agences Ecobank. Le lieu de la souffrance des étudiants a juste été déplacé et loin d’être réglé’’. C’est le sentiment d’un étudiant de 4e année Faculté de Droit Privé (FDPRI). Selon lui, la bancarisation a provoqué deux problèmes majeurs dont aucune solution n’est pour le moment envisagée par les responsables en charge des universités. Le premier problème est que les comptes sont dormants, c’est-à-dire ceux qui ont l’argent dans leurs comptes mais qui ne parviennent pas à y accéder. Le deuxième est l’expiration de la carte que la banque met à la disposition des étudiants. Pour avoir cette carte, c’est le parcours du combattant. L’étudiant doit faire un mois voire plus des allers-retours entre le CNOU et l’Ecobank pour s’en procurer. Une fois en possession de la carte, il faudra passer plusieurs jours au CNOU pour qu’elle soit opérationnelle. Nous savons qu’au Mali comme ailleurs, l’année universitaire normale compte 25 semaines d’études, soit 6 mois. Alors, nous savons que les étudiants au Mali ne survivent que grâce aux allocations de l’Etat. Donc faire un mois et même plus dans l’attente d’une carte, donc de son argent est vraiment anormale sur le plan académique. Raison pour laquelle le principe académique, n’est pas respecté par nos universités sans compter les grèves intempestives des professeurs où des étudiants eux-mêmes.
En effet, les étudiants reprochent au CNOU de ponctionner 2.500FCFA de leurs trousseaux. Et comme cela ne suffisait pas, le CNOU défalque encore un autre 2.500FCFA au lieu de 1.000FCFA comme effort de guerre. Le montant réel des trousseaux par mois est de 38.000FCFA par étudiant mais l’Ecobank ne donne que 35.500FCFA / mois. Le ministre de l’enseignement supérieur, Pr Assetou FounéSamake MIGAN est-elle au courant ? Des étudiants Maliensl’interpellent donc car c’est la seule source de revenu dont ils disposent dans ce contexte extrêmement difficile. L’Ecobank fait croire aux élèves que l’effort de guerre est toujours retiré sur les trousseaux et bourses. Si cette hypothèse est fondée, les étudiants seraient-ils les seuls à payer encore l’effort de guerre, pendant que des milliards sont détournés chaque année selon le rapport du Vérificateur Général. Malgré qu’on leur retire de l’argent d’une manière opaque, les étudiants se plaignent de la manière dont-ils sont traités dans les agences Ecobank. L’agence de Baco-djicoroni ne prend que 40 étudiants par jour, celle de Badalabougou 50, tandis que l’Ecobank de Kalaban-coura ne s’occupe que de 20 étudiants contre 30 pour l’agence du Hall de Bamako par jour. Dans chacune de ces agences la relation qui lie les étudiants aux agents d’Ecobank c’est une relation de mendiants. Les étudiants sont traités comme si c’était les mendiants auxquels on veut offrir l’aumône, aucune considération et aucun respect à leur égard. Ils passent des semaines à faire la queue sans être servi. A chaque fois l’opération est refusée. Qui entrave la gestion pécuniaire des étudiants ? Qui profite de la lenteur des opérations des étudiants ? Qui se cache dernière ce business? Cette lenteur est-elle voulue, si c’est le cas par qui alors? Voila des questions que les étudiants Maliens se posent sans avoir de réponse jusque là. Ce qui est sûr la vérité sera connue un jour et la responsabilité des uns et des autres sera dévoilé au moment opportun.
Crée en Septembre 2011, dans le but de gérer les affaires non académique des étudiants, le CNOU s’occupe de la restauration, du logement, du transport et surtout rendre commode la gestion des bourses des étudiants. C’est dans ce cadre que cette convention de partenariat entre l’Ecobank et CNOU est créée pour faciliter les conditions de vie des étudiants, afin qu’ils étudient dans des meilleures conditions d’etude.
A suivre !!!
Seydou Diarra
La France tirera les benefices de cette Revision Constitutionnelle:Elle mettra main basse sur nos ressources naturelles du Nord,surtout sur l’uranium dont nous aurons grandement besoin pour developper le sahel:produire de l’electricite abondante et le moins chere,pomper les eaux abondantes du Sahara,pratiquer une agriculture riche ,une industrialisation alimentee par par des matieres premieres minerales enormes et diversifiees.Non seulement ces “Amis du Mali” veulent s’accaparer de nos ressouces,mais ils veulent s’opposer a notre industrialisation,par consequent a notre developpement.Quand le Pape Benedict etait venu en Afrique et qu’il avait declare que les Africains devraient profiter les premiers des ressources contenues dans leur sous-sol,il a ete insulte ,menace d’etre arrete sous pretexte qu’un ou deux membres du clerge parmi des centaines de milliers auraient abuse des jeunes.Tout ce que l’Afrique veut ,c’est faire ce que leurs descendants en Afrique du Sud font actuellement:transformer les matieres brutes en demi-produits,transformer sur place ce que nous pouvons transformer actuellement en produits finis et exporter le reste des semi-produits a l’exterieur.Et meme cette premiere phase de transformation,nous voulons le faire avec les investisseurs exterieurs.Opposer un refus a une telle politique de co-production
devrait conduire nos pays a mettre au dernier rang les partenaires qui s’opposent a cette politique..
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