Etude sur les diplômés Sortants des institutions d’enseignements supérieurs rattachés au PADES : « 90% des employeurs satisfaits des produits qui sortent de ces IES »

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Le représentant du Ministre  de  l’éduction, de l’Enseignement supérieur  et  de  la recherche scientifique, Pr Massa Makan Diabaté, a présidé, le jeudi, 30 janvier 2020, à Onomo Hôtel de  Bamako, les travaux de présentation  du rapport provisoire  sur  la satisfaction des employeurs  des diplômés sortants  des Institutions d’enseignement supérieur (IES)  directement soutenues  par  le Programme d’Appui au Développement  de  l’Enseignement supérieur (PADES), réalisateur  de ladite étude. C’était  en présence  de Adama Ouedrago, représentant  de  la Banque Mondiale, à travers IDA,  qui soutient le PADES dans ce programme depuis 2015, du représentant du Directeur  de  l’enseignement supérieur  et  de  la recherche scientifique, Pr Baba Fofana, du Coordinateur  du PADES, Pr Bakary Cissé. Ont pris part à la restitution, les présidents des conseils d’Universités, les Recteurs d’Universités, les Directeurs  des Grandes écoles et instituts, les directeurs des services centraux  et des organismes personnalisés de l’enseignement supérieurs, etc.

L’objectif  de l’étude, précise  le coordinateur du PADES, est de retracer  le parcours  des sortants  et le temps nécessaire afin de trouver  un emploi ou d’en créer (auto-emploi, auto-entreprenariat) ; de relever les contraintes à l’insertion  professionnelle du point de vue des jeunes, leur profil socio-économique, les domaines d’activités ainsi que les conditions  de mobilité des jeunes  dans  l’emploi.

Selon le coordinateur  du PADES, c’est dans  le cadre de la mise en œuvre  du PADES, et pour préparer  les conditions  de  la définition d’un plan sectoriel stratégique du sous secteur  de  l’enseignement supérieur, il  a  été envisagé  de conduire   des études et enquêtes pour fournir  une base  solide  pour révision /définition des filières et programmes de formation  qui répondent  aux besoins  des employeurs  et  de l’économie  et permettre une plus grande employabilité  des jeunes  diplômés.  Il s’agit d’abord,   de  l’enquête  sur  l’insertion  professionnelle  des sortants des 3-5 dernières années des différentes institutions  de formation supérieure. Enquête, dit-il, pour retracer le parcours des sortants  et  le temps nécessaire  afin  de trouver un emploi ou  d’en créer, être relever  aussi  les contraintes  à l’insertion professionnelle du point de vue des jeunes, leur profil socio-économique, les domaines  d’activités de même que les conditions de mobilité des jeunes  dans l’emploi. Il s’agit ensuite, a ajouté le coordinateur du PADES, de l’étude  sur la satisfaction  des employeurs de  la performance des sortants  recrutés ; et les changements dans la demande  de compétences dans  les différents secteurs pendant  que l’enquête auprès  des employeurs prendra en compte  les employeurs de tous  les secteurs (public, privé et formels) et toutes les IES. Une attention, a poursuivie  le Pr Bakary Cissé, a été porté sur les opinions des employeurs  dans les secteurs prioritaires (agriculture, élevage, le BTP, et les mines) afin d’affiner  les interventions des IES.

Le Pr Massa Makan Diabaté, s’est  dit compter sur les uns et autres, pour qu’aux termes des discussions, qu’ils disposent un document validé et orientant pour le sous secteur. Il a par ailleurs promis que  les conclusions et recommandations issues  dudit document constitueront un véritable gouvernail devant amener  les IES à améliorer les pratiques  en vue  de construire  des programmes plus solides et davantage pertinents sur lesquels reposera le système d’enseignement supérieur du Mali. Pour terminer, il  a remercié au nom de l’Etat malien, les partenaires, notamment la Banque mondiale qui ne cesse d’appuyer  le Mali dans cette exaltante mission du redressement  de son système d’enseignement supérieur. Et le représentant  de la Banque Mondiale, Adama Ouedrago de féliciter tous  les acteurs qui ont engagé ce travail. Car, dit-il, notre système d’enseignement supérieur  manque souvent  de culture  d’évaluation à cause  des problèmes pour avoir  des axes sur lesquels il faut travailler. Il s’est réjouit des résultats  de  l’enquêtes satisfaisants. « 90% des employeurs sont satisfaits  des produits  qui sortent  de ces IES », a indiqué Adama Ouedrago

Hadama B. Fofana

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