Plusieurs morts d’hommes en quelques années sur l’espace universitaire. Ce fait, sème la terreur au sein des paisibles étudiants. Cette insécurité qui prend de l’ampleur est causée par les membres de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem). Cette association qui a perdu son objectif depuis belle lurette, car politisée. Maintenant son chemin doit être impérativement contrôlé par les autorités administratives des universités. Les autorités compétentes ayantfailli,cette association s’estdévié de son but qui était de défendre les intérêts moraux et matérielsdes élèves et étudiants.
Presqu’une décennie les ateliers, les colloques, les assises ont été organisés autour de cette question de l’insécurité sur les espaces universitaires, causée par les membres de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem). Mais aucune solution idoine n’a été trouvée jusqu’aujourd’hui. Néanmoins, force est de constater que l’Aeem a aujourd’hui perdu ses objectifs originels. Elle est pleine d’élèves et étudiants vauriens. Elle est devenue un refus pour ces chenapans qui négocient leur passage de classe en classe avec les autorités administratives. Ils se battent avec les armes à feu et des machettes pour avoir le poste de ”responsable de classe” et de ”secrétaire général de la Faculté”. L’étude en classe est loin d’être leur soucie. Pendant leur cursus universitaires, ces membres ne fontrien d’autres que de semer le désordre dans les espaces universitaires. Et on peut dire que ces étudiants se déchirent pour avoir la part de lion dans la gestion des parkings de motos. Ces parkings sont la source de plusieurs violences sur les espaces universitaires. Car, ils génèrent des millions de franc CFA par mois.
Aujourd’hui, les autorités compétentes doivent pour l’avenir des jeunes maliens, dissoudre cette association, ou de l’encadrer afin qu’elle redore son blason. Nonobstant, l’Aeem possède quelques rares élèves et étudiants excellents, qui ont la tête sur les épaules, et qui font la fierté des universités.
Les autorités compétentes ont failli à leur mission
Les autorités ont démissionné. A défaut de pouvoir dissoudre l’Aeem, les autorités compétentes doivent être en mesure de prendre des initiatives pour endiguer l’insécurité sur les espaces universitaires. Chaque fois il y a des morts sur les espaces universitaires et aucune sanction corrective n’a été prise contreces auteurs. Par contre, ces mêmes éléments au lieu de devenir de grands intellectuels, deviennent de grands bandits ”coupeurs de routes”. Il est grand temps pour les autorités de prendre leurs responsabilités face à ce phénomène.
B. KONE