La 15e session du conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (Cenou), tenue hier, dans la Cité universitaire de Kabala, a permis aux administrateurs d’élaborer un plan d’action aboutissant à l’ouverture de structures sociales pour atténuer la souffrance des apprenants.
A la 15e session du conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires, les administrateurs ont échangé sur le procès-verbal de la 14e session, les activités réalisées au cours de l’exercice 2017, le rapport financier de 2017 et l’examen du programme d’activités de 2018.
Selon le rapport d’activités, les efforts de l’administration du Cenou ont permis l’amélioration constante du cadre de vie des étudiants à travers le logement, la santé, le transport et le paiement régulier des allocations financières.
“Ces efforts se sont traduits par l’hébergement de 1809 étudiants, l’équipement de plus de 500 chambres en matériels de literie, l’acquisition de nouveaux centres de santé universitaires, le transport de près de 73 000 étudiants et l’organisation de la semaine nationale des jeux universitaires. La traduction chiffrée des activités réalisées s’élève à 99,17 % du budget”, a affirmé le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Drissa Diallo.
Il a regretté quelques difficultés réelles et fondé néanmoins son espoir sur la synergie d’action des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Pour atténuer la souffrance des apprenants, le représentant du ministère de l’Enseignement et de la Recherche scientifique a annoncé la mise en œuvre de mesures urgentes, notamment l’ouverture des structures sociales à la Cité universitaire de Kabala et la mise œuvre des recommandations du forum sur la sécurisation de l’espace universitaire et scolaire, tenu en janvier. Ces structures permettront d’apaiser le monde universitaire parfois en proie avec des violences.
Le budget prévisionnel de 2018 du Cenou est estimé à plus de 22 milliards de F CFA
Bréhima Sogoba