Epreuves du DEF : Tu ne tricheras point !

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Point de complaisance pour ceux qui se laissent enfermer dans le cercle enchanté de leurs illusions, empruntent des chemins tortueux.

Dans ce vent de changement qui brise les cèdres et les roseaux, malheur à ceux qui n’entendent pas les mises en garde du ministre de l’Education, Pr Doulaye Konaté. On ne peut frapper du sceau de soupçon sa détermination à nettoyer au karcher la propension à la fraude. Point de complaisance pour ceux qui se laissent enfermer dans le cercle enchanté de leurs illusions, empruntent des chemins tortueux. « J’ai donné la ferme instruction aux surveillants que les examens soient propres ».

En naviguant dans son adresse de dimanche, veille du démarrage des épreuves lundi, il élève une digue de mots et d’actes contre la poursuite de la faillite du système éducatif. Enseignants et élèves vont devoir assumer pleinement la responsabilité de bâtir une école performante. Sans tomber dans les caniveaux de la « sévérité », les yeux doivent être rivés sur son « invite au respect scrupuleux pour des examens propres ». Il y va de l’intérêt de chacun et de tous. D’abord, la fraude nuit à une existence normale de l’enseignant. Parce que « ceux-là qui leur courent derrière en leur demandant des faveurs pour des candidats, mais qui sont en réalité les premiers à les vilipender. » Une expérience traumatisante pour  un enseignant sensé incarner la probité morale et qui jette hors bord sans ménagement les « vaines et sordides tentatives ».

S’assurer que les candidats au Diplôme d’études fondamentales (DEF) partageaient sa vision et constater de visu le bon déroulement de l’examen ont valu sa présence au centre de N’Tomikorobougou « AB » fort de ses 250 élèves et 20 surveillants.

Cerveaux oxygénés

Un bon contact a été établi avec les candidats appelés à considérer l’examen comme « le prolongement de la composition en classe ». Une assurance qui vaut son pesant d’or. En ce sens que confrontés pour la première fois à une évaluation de taille déterminante à son accession au secondaire – l’entrée en 7ème année supprimée avait valeur de premier test – la peur grandissait dans le ventre de candidats même réputés brillants au point de passer complètement à côté de la plaque.

Comme il sied en la circonstance, le ministre de l’Education s’est répandu en vœux de courage et de bonne chance aux candidats avant de signifier toute sa fierté d’être à leur contact : « je suis fier de me retrouver en face de vous pour vous dire que nous vous soutenons dans l’effort. Vous être tous, ici, des enfants du Mali, égaux en droits. Cette équité de chance et de droit, nous vous la garantissons à tout prix pour vous permettre de faire face à l’épreuve pleinement, chacun selon ses connaissances ».

Un peu plus de 230.000 candidats répartis entre un millier de centres d’examen rivalisaient encore hier d’ardeur dans un contexte très particulier marqué par la pandémie du coronavirus.

L’année scolaire qui s’achève a subi de fortes perturbations en raison du mot d’ordre de grève illimitée des enseignants et un arrêt prolongé des cours motivé par la propagation de la covid19.

Ibrahim Yattara

 

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1 commentaire

  1. Mr uattra, Est ce que nous sommes ds le même pays?ce ministre adema ce sont eux qui ont foutu la merde à notre école, il ne changera rien, l adema est gie pour le postes au Mali, un parti de pourris et d incompétents. On attend rien de lui..le département regorge de tellement de cadres hautement qualifiés et sérieux, qu il n était pas nécessaire de nous encombrer avec un ademiste bon teint. Rien de bon ds ce parti

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