La Maison des Aînés a abrité du lundi 30 octobre au mercredi 1er novembre dernier, un atelier sur la relecture des textes des Institutions d’Enseignement Supérieur publiques, du Centre National des Œuvres Universitaires et du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique. Les cérémonies d’ouverture et clôture étaient présidées par Pr Drissa Diakité, Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Il était entouré par Pr. Adama Diaman KEITA, Pr Mahamoudou FAMANTA, Dr DIARRA Haby SANOU et Dr Yaya KONE.
Lors de ces trois jours d’atelier, les participants ont identifié les lacunes et fait des propositions de solutions.
Comme lacunes soulevées par les participants, il y’a l’affaiblissement du pouvoir des responsables (Recteurs ; Directeurs des Grandes Ecoles et Instituts, Doyens), la faible autonomie financière et administrative des Rectorats, des Directions et Décanats ; le chevauchement des rôles ou conflit de compétence entre certains acteurs comme le Recteur et le Président du Conseil de l’Université, l’insuffisance de postes de responsabilité; l’inexistence de texte faisant des chefs de DER des administrateurs. Comme solutions à ces problèmes, ils proposent de donner plus de pouvoirs aux Recteurs, aux Directeurs des Grandes Ecoles et Instituts et aux Doyens ; de créer deux (2) postes de Vice-Recteurs, deux (2) postes de Vice-Doyens, un (1) poste de Chef de DER adjoint ; un (1) poste de SP adjoint. Mais aussi, d’élargir l’autonomie financière et administrative des Rectorats, des Directions et Décanats en conférant certaines signatures et décisions aux Recteurs, Directeurs et Doyens, de clarifier les rôles des acteurs, et doter les Recteurs et Directeurs de Grandes Ecoles de Passeports diplomatiques et les Doyens et chefs de DER, de passeports de service.
Au niveau du statut des IES, il a été demandé de clarifier le rôle, les charges et les avantages de tous les acteurs impliqués dans l’administration des IES et d’engager davantage, la responsabilité des chefs des Institutions.
Des lacunes ont été décelées également au niveau des textes régissant l’administration des DER. Ces lacunes sont entre autres : la non reconnaissance des Chefs de DER comme administrateurs, (aucun avantage ou droit, ni financier, ni matériel et équipement, ni alimentaire n’est conféré à un chef de DER par un quelconque texte), les mauvaises conditions de travail (manque de bureau, de moyen de déplacement etc.).
Les solutions proposées à ces problèmes par les participants sont de diminuer le volume horaire dû aux Chefs de DER, la consignation des avantages alloués à un Chef de DER dans un texte dûment pris, la création d’un poste de Chef de DER adjoint etc..
En réponse à une lacune constatée, il a été suggéré par les participants de permettre aux Recteurs, Directeurs des Grandes Ecoles et Instituts et les Doyens de présider les conseils de leurs structures.
D’autres propositions ont également été faites pour la bonne gouvernance des IES, du CENOU et du CNRST. Il s’agit de la création des cellules d’assurance qualité, l’application stricte du manuel de procédure, la prise de mesures dans les textes organiques des IES et du CENOU pour faire face à l’insécurité dans le milieu universitaire, la relecture des textes du CNRST en prenant en compte le Fonds Compétitif de Recherche et d’Innovation Technologique (FCRIT), le rôle de coordination nationale de la recherche scientifique et technologique.
Selon Mahamadou Maré, Conseiller Technique au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, les régimes juridiques des structures concernées par cet atelier montrent quelques insuffisances qui ont été signalées à la tutelle depuis un certain temps. D’où cette relecture de leurs textes pour les renforcer. Pour lui, cette relecture permettra de renforcer la gouvernance des IES, du CENOU et du CNRST.
« Nous sommes très satisfaits de toutes les contributions à travers la participation effective de l’ensemble des acteurs et les résultats ont été atteints. Car au moins, on a pu faire l’état des lieux, les insuffisances et les innovations qui pourront être intégrées pour l’amélioration des textes futures à prendre. Je suis personnellement comblé des résultats de cet atelier. », a souligné M. Maré. Pour qui, les structures sont appelées à se concerter davantage dans un délai de 15 jours pour remonter au niveau du cabinet, les avant-projets de textes qui vont être intégrés dans les grandes orientations de l’atelier.
A noter que la fin de cet atelier a coïncidé avec l’adoption en conseil des ministres du mercredi 1er novembre dernier, des projets de textes relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Agence Malienne d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Une des recommandations de l’atelier.
M. Dolo
Bonjour. Pour le Fonds Compétitif de Recherche et d’Innovation Technologique (FCRIT). la sélection des projets a laissé planer beaucoup de suspicions et de doutes dans l’approche pédagogique. Dans le système Français dont le Mali est le Fruit la Notation c’est sur/10, sur/100 ou Sur/1000.
Pour le (FCRIT) 2017, c’était noter sur/130 et pour être élu ,il fallait avoir 65/130 comme moyenne. Pourquoi 130 comme base parce qu’on tenait à tout prix à éliminer des gens qui pourtant étaient porteur de projet pertinent.
Les groupes de thématiques étaient ?????car il faut vraiment sélectionner les vrais thématiciens hormis toute appartenance politique. Il faut réparer cette injustice flagrante en octroyant à toux ceux qui ont 50points et plus(+). Ainsi on sera en phase avec logique scientifique. Vous venez de disqualifier les gens à tord sinon pourquoi ne pas leur garder sur une liste d’attente pour le prochain fonds. voyez- vous, l’État est souffrant des effets de son injustice d’hier qui amène des révoltes et des rébellions. Tout ne doit pas être politique. Wasalam.
Comments are closed.