C’est le moins que l’on puisse, vous donnez cette information qui vient d’être rendue publique ce jeudi 29 février 2024 par le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de la suspension immédiate des activités de l’AEEM dans l’espace universitaire jusqu’à nouvel ordre.
En croire le Secrétaire Général du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Professeur Moussa Tangara , des affrontements violents avec des armes létales se sont produits le 28 février 2024 dans le campus de Badalabougou. Ces agissements, d’une extrême gravité et condamnables à tout point de vue, entre des clans rivaux estudiantins, sont survenus dans la perspective de renouvellement des instances du bureau de coordination de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali(AEEM) et se sont soldés par la mort d’un étudiant et plusieurs blessés graves.
Pour cela, le monde universitaire a désapprouvé avec véhémence ces genres de pratiques qui affectent dangereusement l’espace universitaire et compromet la sécurité de tous les acteurs qui y évoluent. De tels actes sanglants ne resteront pas impunis et le département de l’enseignement supérieur ne ménagera aucun effort pour la pacification de l’espace universitaire.
C’est au regard de tout ce qui précède que le ministère a décidé en toute conscience de la suspension immédiate des activités de l’AEEM dans l’espace universitaire jusqu’à nouvel ordre. Et profite de la circonstance douloureuse présenter ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt ainsi qu’à ses proches et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net
Cette organisation estudiantine devrait être dissoute depuis très longtemps si c’était pas le laxisme de certaines autorités maliennes, ils entretuent depuis le premier régime démocratique, mais, on ferme les yeux sur ça, quel comportement éhonté? Merci le régime d’Assimi pour cette prise de décision responsable et digne. Ces jeunes ne sont pas à l’université pour s’enrichir, mais pour travailler et d’acquérir des connaissances pour construire le Mali de demain. Avec de tel comportement que seront ces cadres de demain? Des futures voleurs, menteurs, tricheurs, irresponsables et indignes. Ce sont des futures racailles des espaces socio-professionnels de ce pays.