Tante Gilette Belgrade ne dort plus que d’un œil depuis quelques jours. Et pour cause, elle risque de revivre des crises de nerfs du fait de la menace du syndicat des professeurs de l’enseignement supérieur de réactiver sa redoutable grève illimitée.
rnSelon des sources généralement bien informées, les enseignants du supérieur ont tenu, le 5 février dernier, à l’ENI, une réunion pour évaluer la situation des accords signés avec leur département de tutelle. Ils en ont conclu, à l’issue de leur réunion, que si des primes leur ont été octroyées, c’est pour être par la suite lourdement taxées. C’est ce qu’on appelle donner d’une main et retirer par l’autre. Pour les enseignants du supérieur c’est une malice qu’ils n’entendent jamais cautionner. Ils l’ont déjà fait savoir à Mme le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Pour se faire prendre au sérieux, les professeurs décident de débrayer pour…longtemps jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Puisque l’habitude devient une seconde nature, tout le monde peut les prendre pour des plaisantins sauf Tante Gelgrade. Qui pourrait voir son humeur dégradé.
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