Kati a vécu une journée historique le 11 février 2017, jour de la coupure du ruban symbolique, par le sous préfet central, Arouna Diarra, de la première université du cercle. Il s’agit de l’Université privée Cheickné Diallo (UPCD) au quartier de Noumorila (non loin du cercle). C’était en présence du ministre des Affaires religieuses et du culte, Thierno Oumar H. Diallo, du Maire de la Commune, El Hadji Ouloguem, du président du conseil de cercle, Mamadou Traoré, les autorités religieuses et coutumières, les partenaires et les populations.
L’UPCD, indique Bouyé Diallo, est la suite logique de l’Institut Technique Antidote de Kati (ITAK), école secondaire d’enseignement technique et professionnel. Ce bâtiment moderne comprenant quatre niveaux, selon lui, vise essentiellement à offrir de nouvelles perspectives aux populations de Kati dont la jeunesse, et à ouvrir la cité de Kati au monde. En d’autres termes, poursuit-il, l’Upced vise à permettre à ses étudiants de se pencher sur les enjeux de l’activité des entreprises, des institutions publiques, des organisations gouvernementales et non gouvernementales, la diplomatie, la politique. Elle vise, aussi, à offrir des opportunités de formations à ses professionnels, notamment dans la formation continue. La mission de notre université (Upcd), ajoute le promoteur, est: l’enseignement supérieur, l’enseignement scientifique et technologique, la formation professionnelle et le perfectionnement des cadres supérieurs, la recherche scientifique fondamentale et appliquée et la diffusion des résultats, le développement de l’innovation technologique, la recherche de solutions pour relever les défis majeurs auxquels est confrontée l’Afrique, notamment le Mali. L’université, a-t-il précisé, est administré par un conseil d’université(Cu), dirigé par un Recteur, président du CU, directeur général de l’Upcd et directeur de la Faculté de Droit, d’Economie, de Communication et de Technologie, secondé par un vice-recteur. L’Upcd, indique Bouillé Diallo, formera ses étudiants conformément au système LMD (Licence, Master, Doctorat). 1er et 2ème cycle (Deug-Licence): sciences juridiques; sciences économiques et de gestion, sciences politiques, relations internationales et diplomatie, communication marketing journalisme; communication management des télécommunications; finances comptabilités; finances banques. Le 3ème cycle Master recherche et professionnel (Dea/Dess): Master de recherche (droit public, droit privé, sciences politiques, études du terrorisme); Master professionnel (relation international et diplomatie ; fiscalité et droit des affaires, gestion des ressources humaines, marketing ingénierie d’affaires, audit, contrôle de gestion, gestion, suivi et évaluation des projets, gestion sportive). Ont également été prévus par l’Upcd, des Bts, Dut, cycle ingénieur (Licence professionnelle, Master), cycle aster (1 et 2) ou ingénieur des techniques et ingénieur de conception dans plusieurs domaines. «La réalisation de ce projet pour offrir l’opportunité à la jeunesse de Kati et du Mali n’aurait pas été possible sans son président d’honneur : Dr Mamadou Diallo et beaucoup d’autres personnes. On espère sur l’accompagnement du Fafpa, de l’Apej, de l’Anpe et d’autres partenaires pour aider l’Upcd à former les jeunes et ainsi améliorer leurs perspectives d’avenir», déclare le promoteur Bouillé.
Le sous préfet central de Kati, Arouna Diarra, le coordinateur des chefs de quartiers, Fodé Koné, le Maire El Hadji Ouloguem, ont vivement salué la création de la première université de la cité. «C’est une journée historique.
L’Upcd est venu pour les maliens, mais plus pour les Katois. Son arrivée va enlever une épine dans les pieds des parents d’élèves. Désormais, nos enfants pourront rester en famille et faire leurs études. Ce qui diminuera les dépenses pour les parents», déclarent-ils. Les cours démarrent le 1er mars prochain avec une réduction de 40% des frais d’inscription et de scolarité.
Hadama B. Fofana