Les étudiants de ces deux établissements supérieurs ne demandent ni de plus ni moins, que de bénéficier d’une année scolaire normale qui leur revient en droit
Si autrefois, ce sont les étudiants, à travers l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) qui décrétaient des heures de grève, aujourd’hui, ce sont eux-mêmes qui réclament la reprise des cours. Parce qu’ils sentent l’année scolaire menacée. Du coup, leur avenir est hypothéqué.
C’est pourquoi, ce mardi 16 novembre, les étudiants en solidarité avec leurs camarades de la FLSL et l’ENETP, suite à l’appel du Secrétaire général de leur association, ont organisé une marche pacifique. Cette marches est partie de Kalaban-Coro jusqu’à Baco Djicoroni, bloquant la circulation à des usagers de la route.
Les étudiants de l’ENETP souffrent aussi du congé interminable, depuis le mois de mars passé. C’est pourquoi, ils sont au dehors et doivent rentrer. De même, l’administration de l’ENETP refuse de faire cette rentrée, alors que les professeurs ne sont pas en grève. « Et l’administration veut mettre les bacheliers de 2019 et de 2020 ensemble en 2e année, chose qui correspond à du jamais vu à l’ENETP et aussi la non ouverture des ateliers de formation pratiques des étudiants scientifiques de l’ENETP » a expliqué le responsable de la communication de l’AEEM.
Également, après avoir usé de tous les moyens de dialogue au niveau des Professeurs, de l’administration, du rectorat, du ministère de l’Enseignement de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de la primature, les deux comités de l’AEEM se sont donné les mains pour organiser une marche pacifique. Selon les responsables de cette marche, elle devrait amener les autorités du pays, les partenaires de l’école, à résoudre le problème. Et pour permettre aux étudiants de rentrer en classe.
A noter que cela fait exactement 4 mois que les étudiants de la FLSL n’ont pas accès aux cours pédagogiques à cause de la grève illimitée des professeurs du SENSUP de ladite faculté.
Diakalia M Dembélé