Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mountaga Tall, a entamé hier une série de rencontres dans les établissements scolaires de l’enseignement supérieur. Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre de l’élaboration du programme de travail 2014-2018 de l’enseignement supérieur.
C’est par l’Ecole normale supérieur (Ensup) que le ministre Tall a entamé sa visite. Cet établissement a été crée en 1963. Ses missions ont été redéfinies en 2000 et 2010 suite à la création de l’Université du Mali, puis de l’Université de Bamako. Aujourd’hui, l’Ensup est un établissement scientifique, technologique et culturel chargé de la formation initiale des professeurs d’enseignement secondaire général, de l’enseignement normal et fondamental, la formation qualifiante des conseillers pédagogiques et des inspecteurs de l’enseignement fondamental, la formation postuniversitaire, ou encore la recherche pédagogique, scientifique et technologique. L’établissement prépare aux concours de l’agrégation de l’enseignement secondaire et contribue au développement et à la diffusion des connaissances et des savoir-faire. Le personnel enseignant permanent est au nombre de 80 dont 45% ont le titre d’assistant avec ou sans doctorat. De sa création à nos jours, l’école a formé nombre de cadres maliens qui ont occupé des hautes responsabilités.
L’Ensup rencontre aujourd’hui beaucoup de problèmes comme le reste de notre système éducatif. Ces difficultés tiennent, entre autres, au manque de salles de classe pour les cours et de bureaux pour l’administration et les professeurs, de connexion à Internet, à l’insuffisance de fonds pour la recherche, au manque d’équipement des laboratoires en matériels et produits, et de matériel roulant. A cela s’ajoutent le toit de l’établissement qui fuit et le retard dans le paiement des trousseaux, des bourses des étudiants et des indemnités d’heures supplémentaires des enseignants, a expliqué le directeur de l’Ensup, Ibrahima Camara.
Pour l’année scolaire en cours, l’Ensup n’a pas connu de perturbations et ses responsables espèrent respecter le chronogramme des études.
L’Ecole nationale d’ingénieurs (Eni-ABT) aussi respectera son chronogramme d’études, a indiqué son directeur général, Mamadou Sanata Diarra. L’établissement été la deuxième école visitée par le ministre Mountaga Tall. Ici, les problèmes ont trait à la vétusté des certains équipements lourds de l’établissement. Les conditions de travail des étudiants et des enseignants sont jugées satisfaisantes contrairement à beaucoup d’autres grandes écoles de notre pays.
A l’Eni comme à l’Ensup, les responsables scolaires s’emploient à réussir le basculement dans le système LMD, conformément aux directives de l’UEMOA pour l’enseignement supérieur. Le ministre a assuré avoir pris bonne note des difficultés. Il a souhaité l’implication de tous les acteurs pour redonner à l’école sa valeur et son rôle dans le développement du pays.
Be COULIBALY
Les quelques élèves, qui par hasard, parviennent à passer se retrouvent à l’Université sans niveau. Donc, les Professeurs ne peuvent pas évoluer normalement avec leur programmes. ils sont tenus à aller ensemble avec ces étudiants dont le “out of program” se propage. Enfin, c’est la fin du cycle sans connaissance acquise, dont les soient disant diplomés sans emploi.
Nous, les administrateur, n’avons plus de conscience.
Donc,Excellence, Monsieur le Ministre, vous avez du gros travail à faire.
En tout cas, ça serra une bonne chose, sinon une très bonne chose si nous parvenons à redresser le système éducatif du Mali. A mon avis, la base de tout ce problème serait au niveau inférieur. Les IFM qui forment les enseignants du fondamental doivent forger de bons enseignants. Le pléthore vient s’ajouté à cela. La double vacations ou double divisions noccasionnent pas la régularité des élèves à l’école pour le temps plein des études, ce qui rend impossible l’execution correcte des programmes. Alors, ces élèves évolus avec un manque.
Au niveau secondaire, avec autant d’établissement privés n’importe qui devient un enseignant du Lycée. Pas de pédagogie, pas de déonthologie, pas de niveau intellectuel pour devenir un seignant du Lycée, mais les recrutments se font par affinité pour pouvoir payer le taux horaire à 750FCFA. Donc, pas de bonne formation. Alors les résultats des examens de fin d’année sont décevant.
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