Après avoir suspendu toutes les activités pédagogiques dans l’enseignement supérieur jusqu’à nouvel, le comité exécutif du Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup) exige du gouvernement l’application des accords du 6 mars 2012. Cette information a été donnée à la faveur d’une conférence de presse animée hier à l’ex-Dnafla par le secrétaire général du Snesup et ses camarades, Dr. Abou Mallé.
La suspension des activités pédagogiques dans l’enseignement supérieur et dans la recherche scientifique est intervenue à la suite de l’assemblée générale du 27 septembre quand des militants ont exigé du gouvernement l’application des accords du 6 mars 2012, le paiement des heures supplémentaires, des rappels d’avancement et la correction des arrêtés d’avancements 2011-2012.
Le secrétaire général du Snesup, Dr. Abou Mallé, a laissé entendre que le Snesup est de cœur et d’action avec les compatriotes du Nord sous occupation. Avant de rappeler les accords intervenus entre le Snesup et le gouvernement. Il s’agit de l’application immédiate et intégrale du nouveau salaire des enseignants du supérieur et des chercheurs consigné dans la lettre n°46/MTFP-SG du 12 mars 2012 du ministre du Travail et de la Fonction publique au Premier ministre avec rappel pour compter du 1er mars 2012 ; la transposition immédiate de tous les assistants docteurs dans le corps des maîtres assistants ; le remboursement immédiat de 11 mois d’arriérés d’Amo (Assurance maladie obligatoire) et la prise en charge des omissions et de la 4e liste de non adhésion à l’Amo ; l’intégration immédiate à la fonction publique des travailleurs contractuels payés sur les budgets autonomes des structures de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
A ceux-ci s’ajoutent les deux points relatifs aux avancements et arriérés et au paiement des heures supplémentaires. A en croire Dr. Mallé, “après la mise en place du gouvernement de transition, le Snesup a saisi le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l’informer des accords du 6 mars 2012. Et c’est face à l’inaction du ministre que le Snesup a été contraint de saisir le Premier ministre le 19 juillet 2012.
Ainsi, le Premier ministre, dans une lettre du 26 juillet 2012, a instruit au ministre de l’Enseignement supérieur de rencontrer le Snesup sur les accords du 6 mars. Peine perdue. Et finalement le Snesup a saisi à nouveau le PM et le président de la République les 1er août et 4 septembre 2012 pour l’application des accords du 6 mars 2012. Le Snesup avait alors conditionné la rentrée universitaire 2012-2013 à l’application des accords du 6 mars”.
Selon les conférenciers, le Syndicat n’entend pas reculer sans la satisfaction de leurs doléances. Ils se sont dits conscients de la crise qui sévit dans notre pays mais leurs points de revendications ne sont pas au dessus des moyens du gouvernement.
Ben Dao
C’est bien
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