Le mouvement social devait se dérouler en deux phases. Une première « grève d’avertissement » devait avoir lieu hier et aujourd’hui. En cas de non satisfaction des doléances, le syndicat projetait une nouvelle grève du 29 au 30 janvier. Heureusement que l’escalade a été évitée.
Dans un communiqué conjoint, les deux parties rappellent que par une lettre en date du 8 janvier 2014, la section SNEC de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique avait saisi le ministère du de la Fonction publique d’un préavis de grève sur 4 points de revendications : la formalisation et la signature immédiate de l’accord intervenu entre le gouvernement et la section de l’Enseignement supérieur du SNEC conformément à la lettre n° 46/MTFP-SG du 12 mars 2012, du ministère du Travail et de la Fonction Publique ; le paiement des heures supplémentaires des travaux dirigés et cours de l’année académique 2012-2013 et l’organisation des élections décanales à la FDPRI et FDPU d’ici fin février prochain ; la fusion des universités de Bamako, en deux universités afin d’alléger les charges de l’Etat d’ici fin février 2014.
Suite à ce préavis, un arrêté n° 2014-000757/MFP-SG du 22 janvier 2014, du ministre de la Fonction publique a mis en place une commission de conciliation. Cette commission s’est réunie le 24 janvier et hier au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Au terme des négociations, poursuit le communiqué conjoint, le gouvernement et la section nationale SNEC de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique se sont entendus sur l’ensemble des points inscrits dans le préavis de grève. Ils ont donc signé hier un protocole d’accord permettant à la Section SNEC de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de lever son mot d’ordre de grève à compter d’hier.
