Enseignement supérieur : « L’année 2019-2020, très éprouvante pour l’ULSHB »

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C’est du moins, ce qu’a annoncé Pr. Drissa Soïba Traoré, recteur de ladite Université lors de la 9ème session ordinaire de son conseil d’administration tenue le mars 2021 dans un hôtel de la place. C’était sous la présidence du ministre de l’Éducation Nationale, Pr Doulaye Konaté, et de plusieurs autres cadres de l’Université.

La perte de deux enseignantes de valeur, le  Pr. Rokiatou Thera et Dr. Fomba Philomène Camara, le retard dans le payement des salaires des contractuels dû à la maladie au Coronavirus (Convid-19), le retard dans le payement des heures supplémentaires, les revendications syndicales sont, entre autres problèmes, ceux auxquels l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako a été confrontée au cours de l’année académique 2019-2020.

Toutefois, si l’on en croit le recteur, Pr. Drissa Soïba Traoré, ces difficultés n’ont pas pu empêcher l’Université de faire face à ses obligations. Ainsi, au titre de l’année universitaire 2019-2020, l’ULSHB a assuré la formation de 22.654 étudiants dans les domaines des Sciences de l’Homme et de la société des Lettres, Langues et Arts, Sciences de l’Éducation et de la Formation, Sciences et Technologies. Quatre structures de formation et de la recherche ont contribué à cette réalisation.

L’encadrement pédagogique et l’animation scientifique dans les départements, précise le recteur, ont été assurés par 237 enseignants, dont 22 femmes. Le corps enseignant reste dominé par les assistants avec plus de 55%. Les enseignants Maîtres de conférences et professeurs sont au nombre de 19, soit 8 % de l’effectif. « Insuffisances d’infrastructures et les contraintes budgétaires ont conduit au renoncement du site de l’IPM à faire recours à quatre immeubles situés à la cité UNICEF, à Kalaban-coro et à kabala. L’année universitaire a été marquée aussi par la persistance de la Covid-19 qui a causé tant de dégâts dans le monde. À l’ULSHB, la crise de la Covid-19 a été source d’un retard dans le payement des salaires des contractuels et du report de plusieurs activités, notamment l’organisation des ateliers sur la conception des offres de formation et élaboration du plan stratégique, la tenue de la tribune rectorale ».

« À cette situation de la pandémie s’ajoute l’employabilité des diplômés de notre Université, les revendications syndicales et le goulot d’étranglement que constitue l’insuffisance de l’enveloppe financière allouée par l’Etat pour le payement des heures supplémentaires, des tâches liées aux examens », a ajouté le recteur.

T. M

Source la Plume

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