La 5ème session ordinaire de la Commission nationale d’établissement des listes d’aptitude (CNELA) se tient depuis lundi au rectorat de l’Université de Bamako.
La CNELA travaille à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur dans notre pays en permettant aux enseignants d’évoluer dans le corps du personnel enseignant du cycle supérieur par la voie nationale. Il s’agit d’un exercice qui permet la promotion des enseignants du supérieur par la voie nationale qui offre une alternative à la voie du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). Pour cette session, la commission examinera 28 dossiers de candidature, toutes spécialités confondues. Le président de la CNELA, le recteur Salif Berthé, a salué l’engouement que les enseignants portent à l’exercice qui a enregistré 47 dossiers en 2007 et 2008, 35 dossiers en 2009 et 54 dossiers en 2010. Il a exhorté les membres des comités spécialisés à évaluer les dossiers soumis à leur appréciation dans le délai et dans le strict respect des principes d’impartialité, de transparence et surtout de confidentialité.
Le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux, a félicité tous les acteurs de la CNELA qui depuis 2008, contribuent à l’organisation des sessions et à l’évaluation des dossiers soumis à leur expertise. « Je constate avec bonheur que notre système d’évaluation interne prévu par le statut du personnel enseignant de l’enseignement supérieur à côté de la promotion par la voie du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) est en voie de se pérenniser », s’est réjoui Barthelemy Togo.
De la première session à nos jours, la CNELA a enregistré 190 candidatures sur lesquelles 87 candidats ont été inscrits sur les différentes listes d’aptitude, s’est-il félicité. Avec 100 000 étudiants pour la rentrée universitaire 2011-2012, l’enseignement supérieur traverse aujourd’hui une période de restructuration qui vise notamment, l’amélioration de la gouvernance des unités qui le composent, des conditions de vie et de travail des étudiants et des conditions de sécurité et de travail des enseignants. Le chevauchement des années universitaires ne permettait plus le déroulement normal des activités académiques.
De même la violence et l’insécurité avaient atteint ces dernières années un seuil inacceptable, a déploré Barthelemy Togo qui a salué la création de quatre nouvelles universités afin de mieux gérer le flux des étudiants et améliorer la qualité de leur formation. L’effectif de l’université grossit d’environ 20 000 étudiants par an.
mercredi 12 octobre 2011