Le cercle très fermé des enseignants de rang A (professeurs) au niveau de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’agrandit. A travers la Commission nationale d’établissement des listes d’aptitudes (CENELA), voie nationale pour être promu au grade de professeur dans notre pays, en dehors de celle du CAMES (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur), vingt maîtres de conférences viennent d’être promus professeurs de rang A. Leur décret de nomination a été paraphé par le premier responsable de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr. Amadou Kéita. C’était le 4 mars 2022.
Il s’agit de Cheick Oumar Bagayoko de l’informatique générale ; Abdoul Aziz Diakité, pédiatrie; Mamadou Lamine Diakité, urologie; Djirbil Sangaré, entomologie et parasitologie médicales ; Lansana Sangaré, biologie, parasitologie médicale; Kadiatou Singaré, ORL et Chirurgie cervico-faciale à l’Université des sciences techniques et des technologies de Bamako (USTTB) ; Alou Coulibaly, agronomie; Souleymane Diallo, sylviculture ; Moussa Tangara, nutrition animale à l’Institut Polytechnique rural de formation et de recherche appliquée (IPR/IFRA de Katibougou) ; Toumani Bagayoko, gestion/ management avancé; Siaka Ballo, géographie physique; Zakaria Yaou Kaka, gestion des ressources humaines à l’Université des sciences sociales et de gestion de Bamako (USSGB) ; Bréhima Kaména, Droit privé à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), aujourd’hui ministre de l’Urbanisme et de l’habitat, des domaines, de l’aménagement du territoire et de la population ; Idrissa Soiba Traoré, sciences de l’éducation, aujourd’hui recteur de l’université des Lettres et des sciences humaines de Bamako (ULSHB) ; Hamadoun Bokar, Géologie de l’environnement; Seydou Kanté, structure Bâtiment et Ouvrages à l’Ecole nationale d’Ingénierie ; Abderhamane Baba Touré, Eni-ABT ; Djibrilla Alhadji Cissé, Géographie humaine à l’Ecole normale supérieure de Bamako (Ensup) et Nouhoum Sidibé, sciences de l’éducation à l’institut pédagogique Universitaire (ex. ISFRA).
En effet, le gouvernement du Mali a décidé d’ouvrir l’inscription sur les listes d’aptitudes aux fonctions de maître de conférences et de professeurs pour la promotion des enseignants-chercheurs par la voie nationale. C’est ainsi que, depuis sa création, chaque année, le président de la CENELA envoie aux responsables des Institutions d’enseignement supérieur (IES) publiques l’appel à candidatures pour l’inscription des enseignants chercheurs concernés sur les listes d’aptitude aux fonctions de maître de conférences et de professeur.
Pour ce faire, des critères de candidatures, à savoir, nombre d’années d’ancienneté dans le corps, nombre de publications, de même que la liste des pièces composant les dossiers sont indiqués sur les documents qui accompagnent l’appel à candidatures. Les critères peuvent varier selon les comités techniques spécialisés (CTS) structures par disciplines.
Les dossiers de candidatures venant des enseignants-chercheurs sont centralisés au niveau des IES qui les transmettent au secrétariat permanent de la CENELA qui vérifie l’éligibilité. Ensuite, les dossiers sont orientés entre les sept CTS et remis aux premiers évaluateurs (instructeurs) pour avis. Les IES choisissent leurs représentants au niveau des CTS. L’arrêté de nomination des membres des CTS est signé par le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. La session de la CENELA est annuelle. Elle réunit les membres de cette institution et des différents CTS pour délibérer, à partir des évaluations individuelles, sur chaque dossier. Les résultats sont publiés au terme de ladite session. Les candidats admis reçoivent une attestation d’admission et les non admis une notification d’ajournement. La publication des arrêtés et des décrets de nomination pour les candidats admis au grade de maître de conférences et pour ceux admis au grade de professeur vient clore la procédure.
Hadama B. FOFANA
Mon cher,
Donnons de la valeur à nos compétences nationales. Il n’y a eu aucune complaisance et aucun copinage dans la promotion de ces enseignants. Il s’agit d’un dispositif d’évaluation transparent, objectif et rigoureux, réglementé par des textes validés depuis plusieurs années.
Les deux voies de promotion des enseignants du supérieur (CAMES et CNELA) sont valables au Mali.
Félicitations aux nouveaux Professeurs Titulaires. Ils le méritent, reconnaissons-le§
le seul professorat qui tient est celui du CAMES.Tout le reste est complaisance et copinage. Je comprends pourquoi, au mali, un soit disant professeur tatone dans son domaine de competance.
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