Plus d’une dizaine d’enseignants du supérieur menacent de quitter le Mali pour aller faire valoir leur compétence dans certains pays de la sous-région et même le Canada où le traitement salarial est nettement supérieur. L’actuelle situation délétère de l’école malienne en est la cause principale.
Les enseignements du supérieur qui revendiquent depuis en début d’année l’alignement de leurs salaires sur ceux de leurs collègues du Niger et par extension de l’espace Uemoa, entre autres, commencent à lorgner ailleurs puisque le gouvernement de Modibo Sidibé peine à trouver un compromis acceptable de tous. En effet, des jeunes professeurs titulaires, maîtres de conférences et autres assistants menacent de quitter le Mali pour d’autres cieux jugés plus prometteurs. Le Burkina, le Niger, le Sénégal et
Il nous revient que des enseignants maliens auraient été sollicités par des établissements supérieurs de l’espace Uemoa et membres du Résao -réseau ouest africain (19 écoles supérieures) pour l’harmonisation des systèmes scolaires avec l’application obligatoire du système Lmd au plus tard en fin 2011. Selon nos sources ils sont environ une dizaine de jeunes profs de
" S’il n’y a pas de compromis dans les jours à venir, je plie bagages pour le Burkina où on m’attend. Je regrette d’ailleurs pourquoi je suis revenu dans ce pays. J’aurais préféré rester en France et enseigner au fondamental là-bas, plutôt que de vivre cette diète dans laquelle nous sommes confinés dans notre propre pays", a lâché cet autre prof de
Menace ou chantage ? En tout cas, l’avenir nous le dira et très vite. Surtout quand on sait que le gouvernement n’est pas prêt à ajouter un centime sur le salaire des enseignants.
Amadou Salif Guindo