Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’engage sur un terrain miné de conquêtes prometteuses. Depuis plusieurs décennies, l’université traverse une période difficile dans le cadre de l’encadrement des étudiants, notamment, compte tenu du nombre pléthorique de ces derniers et du manque criard d’enseignants disponibles pour leur formation. Les chantiers ont été mis en place pour y remédier. Les changements se font sentir de plus en plus grâce à l’implication du nouveau ministre de tutelle, l’avocat Me Mountaga Tall.
Le Ministre Me Mountaga Tall entré en fonction, en avril 2014, entend apporter des innovations et pérenniser des acquis dans le cadre d’un engagement fort dans une vision stratégique de développement. Ceci, en restant dans une logique de tenue des différents engagements de l’Etat vis-à-vis des défis à relever.
La refondation de l’école malienne étant au cœur de l’action du Président de la République, le chantier du campus de Kabala et la construction d’une nouvelle école de journalisme conforte cette recommandation, qui fait de l’enseignement supérieur, une priorité.
Ces deux chantiers concourent à véhiculer une bonne image et le rayonnement tant attendus du secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au Mali, qui se veut un modèle de la sous-région dans les années à venir.
L’université étant dans un état décrié, les acquis et les perspectives tournent autour de la restauration de la confiance pour une université apaisée. « Nous voulons mettre un terme aux grèves des étudiants et élèves, créer un espace de dialogue permanent », a expliqué Me Mountaga Tall, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
C’est dans cette optique que les travaux ont été menés sous sa houlette durant ses quatre (4) premiers mois de prise de service.
Le dialogue a été instauré avec les différents syndicats, tous les départements relevant du ministère ont été visités, les universités et grandes écoles ont été entendues sur leurs difficultés, attentes et prérogatives.
Dans le souci du respect des engagements pris, il est important de « responsabiliser les partenaires et ne promettre que ce qui est possible », indique Me Tall.
En ce qui concerne le travail académique, le département a donné les directives pour que les Maliens assistent désormais à des rentrées universitaires uniformisées et ainsi « sortir des années tronquées, procéder au paiement rapide des trousseaux pour éviter que les étudiants ne restent dans la précarité ».
La bancarisation des bourses est une bonne démarche qui se poursuit depuis 2011, réduisant considérablement le nombre de boursiers fictifs et faisant résorber pour l’Etat, un manque à gagner de plusieurs milliards par an.
Les nouveaux étudiants seront très bientôt dotés d’ordinateurs selon des critères prédéfinis, en collaboration avec le ministère de l’économie numérique, l’information et la communication.
Le secteur de l’enseignement supérieur est entré dans une sphère de nombreuses innovations prometteuses, parmi lesquelles, la mise en œuvre effective du système LMD dans toutes les universités et grandes écoles du Mali, à laquelle s’attèle le ministre.
Ce processus, ayant débuté en 2011, dans le pays, des rencontres et réflexions sont organisées autour de la question pour son amélioration.
Le projet d’informatisation des universités est en cours pour permettre un accès adéquat de tous (étudiants et enseignants) aux outils des technologies de l’information et la communication.
Au titre de l’année universitaire 2013-2014, plus d’une dizaine d’Assistants ont soutenu leurs thèses de Doctorat dans plusieurs disciplines, augmentant ainsi le nombre de professeurs perfectionnés dans nos universités.
La rentrée universitaire 2013-2014 est en cours de préparation. Des engagements prometteurs sont attendus à ce niveau. Les enseignants et les structures se donnent la main pour la réussite de cette opération restée longtemps dans un système en déphasage.
« Nous sommes en train de travailler pour sortir des années tronquées, des années en accordéon », a promis Me Tall.
Comme le dit l’adage, « on ne perd pas une course de fond au premier kilomètre, mais le rater, pourrait amener à perdre », ainsi tous les problèmes ne pouvant être résolus d’un seul coup, les chantiers balisés et les réalisations effectuées en quatre mois, montrent à suffisance le chemin que prennent les défis de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique au Mali.
Cellule communication du MESRS
Kabala: un joyau dans un futur proche pour l’enseignement supérieur du Mali
Situé à une dizaine de kilomètres du centre-ville de Bamako, Kabala, dans la commune rurale de Kalabancoro, cercle de Kati, constitue le second joyau universitaire de Bamako. C’est d’ici que sortira dans les mois à venir, l’un des plus grands campus du Mali. Centre de santé universitaire, restaurant, grands amphithéâtres, laboratoires… Tout y est.
FOCUS
Le pôle universitaire de Kabala aura une capacité d’hébergement de plus de 30 000 étudiants, à raison de 4.080 lits financé par le budget de l’Etat malien pour un montant total de 25 Milliards de CFA. L’avancement global du chantier est de plus de 90 %, selon les dernières statistiques du département.
Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Me Mountaga Tall, s’est rendu sur les lieux pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, durant le mois de mai 2014.
L’objectif de la mise en œuvre de ce pôle universitaire est l’amélioration des conditions d’études et de vie des étudiants, ainsi que des conditions de travail des enseignants dans un environnement sain et une atmosphère propice.
Le chantier de Kabala se compose de deux volets : un volet pour la zone résidentielle et l’autre pour la zone pédagogique.
La zone résidentielle comprend un centre de santé universitaire, un restaurant, une cafétéria centrale, des boutiques, une salle polyvalente, une infirmerie, une zone sportive et des voies et réseaux divers. Les travaux débutés en octobre 2010, sont à un taux d’avancement satisfaisant.
Ce pôle universitaire, qui sera unique dans la sous-région, comprendra 4 blocs d’hébergement, d’une capacité de 1020 places chacun.
Quant à la zone pédagogique, des amphithéâtres, laboratoires, salles de classes et administration comprenant le Rectorat, le décanat etc, sont prévus. Tout ceci avec un système d’adduction d’eau autonome.
L’ensemble du site s’érige sur une superficie de 103 hectares environ. Pour le Professeur Drissa Diakité, « c’est un véritable pôle scientifique, culturel et technologique qui se trouve à Kabala. L’état d’avancement des travaux est satisfaisant ».
Kabala sera dans les mois à venir, l’une des réponses à ces problématiques majeures, en offrant 14 blocs supplémentaires pour les activités pédagogiques, des bureaux pour l’administration universitaire, des laboratoires de recherche et une résidence universitaire, pour améliorer les conditions de vie des étudiants. Ce site disposera d’une capacité de 7 500 places et représentera, en termes de projet, le plus gros investissement de la coopération chinoise dans toute la sous-région.
La Chine s’est engagée auprès du Mali pour aider à exécuter certains travaux pour la construction de deux blocs d’un montant estimé à 70 milliards de FCFA.
A la faveur de la 1ère Commission mixte de coopération économique, commerciale et technique Chine-Mali tenue à Beijing en Juin 2010, le Gouvernement de la République Populaire de Chine s’est engagé auprès du Gouvernement de la République du Mali pour la construction d’infrastructures pédagogiques au bénéfice des universités de Bamako confrontées à un déficit important de salles de cours et de travaux pratiques, d’amphithéâtres et de laboratoires équipés.
Les travaux de construction de la voie d’accès (12 km environ) constituent une composante très importante du projet. Des routes bitumées dans les alentours et à l’intérieur du campus sont en cours d’exécution. « Une deuxième route va relier l’aéroport directement au site de Kabala, ce que nous avons appelé la voie du Savoir, une route de désenclavement, en réalité », précise le Professeur Diakité.
Une bonne partie de l’avenir de l’enseignement supérieur du Mali se joue sur ce chantier. C’est pourquoi le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a déclaré, à l’issue de sa visite de ce chantier prometteur, que le développement d’un pays dépendait avant tout de la qualité de ses ressources humaines, qui dépendent à leur tour de la qualité des formateurs, de ceux qui sont formés et aussi de leurs conditions de vie et de travail.
A terme, ce Campus contribuera à coup sûr à remédier au déficit de capacité d’accueil de nos facultés et à l’insuffisance de nos capacités de recherche, qui figure en bonne place dans les priorités du Gouvernement.
La construction d’un tel espace ne saurait être complète sans y assurer une sécurité des résidents. C’est pour cela qu’il est prévu, la construction d’une brigade de gendarmerie et de la protection civile, afin de garantir la sécurité de tout un chacun au Campus et alentours.
Pour finir, le site de Kabala héberge également le siège de la cité universitaire, à savoir le Centre national des Œuvres universitaires (CENOU), dont la construction des bâtiments est terminée à 100 %.
Le département estime la livraison totale de tout le Campus de Kabala en 2015. Une réserve est prévue sur le site afin d’y abriter des projets futurs de construction qui entreront dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants et enseignants.
Cellule communication du MESRS
Merci MONSIEUR LE MINISTRE.QUE TOUTE LA VERITE ET LE DROIT SOIT DIT.QUE DIEU VOUS SOUTIENNE ET VOUS ACCOMPAGNE SUR LA VOIE DE LA REUSSITE.
Comments are closed.