Enseignement supérieur au Mali : Place des structures privées dans la relance économique

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L’enseignement supérieur en tant qu’outil de développement économique et social est buté  à un problème d’adaptation des enseignements dispensés aux besoins du marché de l’emploi. Cette question a été débattue lors d’un déjeuner de presse offert par les Universités associées du Mali (UA-M) le samedi 11 mai 2013 dans l’enceinte de sa direction.

 

Au lendemain de son indépendance, le Mali s’est lancé dans une éducation de masse aussi bien au niveau de l’éducation de base que de l’enseignement supérieur. Malgré cela, nos universités sont confrontées à une pléthore d’effectif et à l’adaptation  des offres de formations aux exigences du marché de l’emploi. Pour juguler ces problèmes, les universités et écoles supérieures privées doivent jouer un rôle important. C’est dans cette logique que  les responsables des Universités associées du Mali (UA-M) ont débattu avec la presse le thème : «La place des structures privées d’enseignement supérieur au Mali dans la relance du développement socio-économique post- crise : cas de l’UA-M».

Dans son exposé, le directeur de l’UA-M, El Hadj Idrissa Sow, dira  que les structures de l’enseignement supérieur  privées doivent se démarquer du système classique  des structures publiques. En offrant aux étudiants une formation de qualité basée sur de  nouveaux concepts que l’Etat n’a pas pu faire. A en croire M. Sow, le marché de l’emploi a principalement besoin du personnel qualifié dans les domaines  des technologies, des réseaux de télécommunication, du marketing, de l’informatique de l’économie et autres. Il ajoutera que les différentes écoles associées à l’UA-M sont dans la logique de  répondre à ces obligations.

Faut-il le rappeler, dans le souci de soutenir les efforts du gouvernement à former des ressources humaines qualifiées, le conférencier a souligné que ses structures entendent  octroyer régulièrement des bourses à des étudiants provenant des universités publiques. Ainsi, pour la prochaine année, elles envisagent accorder 20 bourses d’études au district de Bamako et 20 bourses à chacune des trois régions du nord du Mali. D’ores et déjà l’UA-M a offert de bourses  à une première vague de 84  élèves qui vont sortir le 18 mai, tandis qu’une deuxième vague commencera les cours le 20 mai.

Oumar KONATE    

 

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