Enseignement Sup : Zoom sur l’université des Lettres et Sciences Humaines de BAMAKO (ULSHB)

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L’ULSHB, comme tous les autres établissements a hérité de quelques difficultés structurelles de la défunte Université de Bamako. Ces difficultés vont des  effectifs pléthoriques, manque d’infrastructures et d’équipements, insuffisance d’enseignants, mise en œuvre controversée du système Licence Master Docteur, entre autres.

De nos jours, en plus des actions de grande envergure engagées par le département de tutelle, l’Université entend mettre en place deux nouvelles structures d’appui : la Fondation ULSHB et le Centre de Prestation de Services. L’objectif est de diversifier les sources de financement, donner plus de moyens d’émancipation aux enseignants et aux étudiants dans un contexte de gouvernance universitaire moderne et transparent.

L’ULSHB abrite la Faculté des lettres, des langues et des sciences du langage (FLLSL), la Faculté des sciences humaines et des sciences de l’éducation (FSHSE) et l’Institut universitaire de technologie (IUT).

La FLLSL est accessible aux bacheliers des séries langues et littératures (LL) ou sciences humaines (SH). Les filières de formation de cette faculté sont : les lettres, l’anglais unilingue et bilingue), les études germaniques bilingues, l’arabe bilingue, le russe unilingue et bilingue et les sciences du langage. Les profils des étudiants qui y sortent se prêtent à  l’enseignement,  l’administration, les ONG, la diplomatie, l’entreprenariat privé, le service culturel, etc.

La FSHSE est ouvert aux bacheliers des séries langues et littératures (LL) et sciences humaines (SH).  Les filières de formation concernent la sociologie-anthropologie, la sociologie, l’anthropologie, la psychologie, les sciences de l’éducation et la philosophie. Les opportunités sont identiques à celles précédemment énumérées.

L’IUT est accessible par sélection ou test. Les filières de formation  portent sur les Arts (mise en scène et théâtrologie), les métiers  du livre (bibliothéconomie, archivistique, documentation, numérisation) et enfin la communication des organisations. Là également les sortants peuvent travailler dans l’enseignement, l’administration, les ONG, la diplomatie, l’entreprenariat culturel.

 

FMOS-FAPH/USTTB : état des lieux des examens partiels

Au niveau des deux facultés de nos futurs médecins et pharmaciens de l’USTTB, les examens partiels ont pris fin le samedi 3 juin. Selon les étudiants les épreuves se sont déroulées sans incidents majeurs. L’administration, de son côté,  rassure que des dispositions  sont prises pour la correction des copies.

A l’exception des débutants soumis au numerus clausus qui doivent attendre la fin de l’année, toutes les autres classes ont passé les examens. Nous avons approché quelques étudiants sur la portée des sujets notamment monsieur HAIDARA qui est membre du comité AEEM des deux facultés.

Ce dernier nous a confié que dans l’ensemble,  les épreuves étaient abordables. Mais il ajoute : ‘’Dans certaines classes, les épreuves ont été particulièrement salées. Il s’agit spécialement de la 6ème année avec la gestion qui n’est pas une matière médicale, la 4ème année avec la néphrologie où c’est le nombre trop élevé des polycopies qui posait problème, sans oublier la gastrologie de la 5ème où le professeur parmi une multitude de leçons n’a donné qu’une seule question à réponse kilométrique. A ce niveau, soit tu as la réponse soit tu ne l’as pas, une situation que redoutent la plupart des étudiants’’. A noter que les trois classes sont de la médecine générale.

Quant à l’administration des deux facultés, elle nous a rassuré qu’elle a pris toutes les dispositions nécessaires pour que les corrections puissent se dérouler normalement et cela, dans les plus brefs délais. En ce qui concerne les étudiants des premières années des deux facultés, les examens sont prévus au mois d’octobre .

FDPU/USJPB : l’année académique suit son cours malgré quelques interruptions

Au niveau de  la  faculté de droit public de l’USJPB (université des sciences juridiques et politiques de Bamako), l’année académique suit son cours malgré le retard accusé à cause de la grève des enseignants du supérieur  et les conséquences des années tronquées.

La rentrée 2016 2017 a eu lieu à partir du 13 janvier et les cours magistraux ont démarré aussitôt. Cependant, depuis trois ans la faculté a basculé dans le système LMD (licence, master et le doctorat). Dans ce nouveau système les évaluations ne se font pas de façon groupée mais par la limitation du nombre d’heure par les unités d’enseignement appelés dans le système classique matière. Ainsi, à chaque fois qu’une unité d’enseignement arrive à terme, le professeur en charge du cours doit procéder à une évaluation dans sa matière afin de laisser place à une autre.

Nous avons échangé avec certains membres du comité AEEM de ladite faculté, en l’occurrence le secrétaire général, M. Ibrahim GUINDO alias NELLY. Ce dernier, après avoir donné l’assurance que tout va bien, nous a communiqué le calendrier des travaux publics (TD) qui ont déjà démarré pour la 1ère année et la 3ème le 06 juin passé, pour la 2ème année le 27 mai et pour la 4ème année le 08 juin.

Aussi, l’administration du doyen BAKARY CAMARA, nous a signalé qu’elle est sur le qui-vive pour l’accomplissement de la mission à lui confiée. Toutefois, elle a manifesté le regret de l’arrêt des cours ayant paralysé le bon fonctionnement des activités pédagogiques.

Notre parcours a continué jusqu’au salon des professeurs sous un hangar érigé sur les fleurs du savoir juridique et général. A ce niveau, nous avons eu des échanges très enrichissants sur la pédagogie et l’éthique du métier d’enseignant. On apprendra que malgré l’effet de la grève, que l’année académique est sur la bonne voie et que l’objectif sera atteint.

 

BREHIMA CAMARA

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