Dresser un bilan exhaustif sur les actions posées par le Ministre Harouna Kanté au département de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, maintenant, n’est pas chose aisée. Néanmoins, le juger à la tache et tirer des conclusions de ses premières réalisations paraissent à la fois plus logique et commodes.
Ainsi donc, force est de constater que l’homme a réussi son premier défi notamment celui de la confiance. Les différentes prises de contacts et visites de courtoisie se sont avérées fructueuses. Partout ou le Ministre est passé, il aurait aux dires des personnes rencontrées laissé une bonne impression et su instaurer un climat de confiance et de collaboration favorable à la réalisation de sa mission. Des différents syndicats d’enseignants aux responsables de structures, en passant par les différents partenaires de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, la première mission aura été accomplie avec brio et doigté. Cette étape franchie, s’ouvrent maintenant d’autres plus difficiles. Les expériences acquises de ces premières actions devront être capitalisées et mettre au profit des prochaines notamment dans le cadre des reformes en cours. L’amélioration des conditions de vie et d’étude des étudiants et des enseignants, la poursuite de la mise en œuvre de la scission de l’université, la bancarisation des bourses, la sécurisation de l’espace universitaire, l’autonomisation des facultés et grandes écoles, la création de nouvelles filières, l’opérationnalisation de l’université de Ségou, l’introduction du système LMD, l’épineuse question des infrastructures…sont autant de dossiers brulants auxquels le nouveau ministre devra apporter des solutions idoines et concrètes. En attendant de voir les réponses qu’il apportera face à ces préoccupations, une évidence reste à souligner : le Ministre Harouna Kanté est bien parti pour réussir sa mission et poursuivre les actions salutaires entreprises par son prédécesseur. L’instauration d’un climat de franche collaboration avec l’ensemble des partenaires sociaux, sa propre expérience personnelle, la conjoncture sociopolitique, l’optimisation des potentialités disponibles…sont, entre autres, les facteurs qui illustrent cet état de fait. L’homme devra transformer ses contraintes en moyens, tout en développant une stratégie de communication adaptée aux réalités actuelles du département et basée sur l’écoute, l’anticipation et l’action pour mener à bien sa mission. Tout en souhaitant bon vent au ministre Kanté, nous ne pouvons que prier afin que le Seigneur illumine son chemin, l’accompagne et lui donne la force et la foi pour surmonter les problèmes actuels et à venir et cela, pour le bonheur de l’enseignement superieur malien, l’avenir de milliers de jeunes et le devenir de la nation toute entière.
FOUSSEYNI MAIGA
C’est ne pas le moment de faire un jugement, ne faite pas le griot journalisme il ya les griots pour sa!!!
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