Conformément à l’esprit du Forum national sur l’éducation tenu en 2008, notre enseignement secondaire a amorcé sa mue depuis 2011 suite à un remue-ménage au niveau de ses filières d’apprentissage. Objectifs annoncés : coordonner les filières de formation aux opportunités d’emploi et partant de là sortir l’ enseignement secondaire de ses années de plomb. A l’époque, le projet avait de quoi faire espérer. Car, il ouvrait la porte à la spécialisation aux élèves dès le lycée. Mais, comme un château de cartes, cet espoir tant nourri par le monde scolaire s’estompe peu à peu aujourd’hui et cède la place à la déception.
La raison : trois ans après le déclenchement de la reforme, beaucoup d’établissements restent encore confrontés à un problème de personnel enseignant qualifiés dans certaines matières imposées par la reforme. Ainsi, face au désarroi des autorités scolaires qui peinent à débloquer la situation est né aujourd’hui une nouvelle race d’enseignants dans nos établissements secondaires que les élèves par ironie appellent « Les Je connais tout » ou encore « les enseignants 12 métiers, 13 valeurs ». En effet, la différence entre ces enseignants et les enseignants ordinaires réside du fait qu’ils dispensent dans des domaines d’enseignement diamétralement opposés qu’ils n’en ont reçu de formation. Ils sont soit des professeurs d’histoire et de géographie ou de mathématique qui profitent du KO installé par la reforme pour enseigner le droit, la mathématique financière, l’économie ou de l’informatique. Ce, au grand dam des apprenants qui commencent à sortir de leur mutisme pour exprimer leur ras-le-bol.
Pour A M, élève au lycée au lycée Mamadou M’Bodj de Sébénikoro, la reforme au secondaire marche toujours sur sa tête. « C’est mon prof d’histoire et de géographie qui dispense en même temps les cours de droit. Cela est anormal. Car, il a du mal à nous convaincre», a fustigé l’élève. A en croire une autre élève du lycée Mamadou Sarr de Lafiabougou, c’est son professeur de math qui dispense les mathématiques financières. Ces témoignages des scolaires constituent aujourd’hui un casus belli que l’école malienne continue dans sa descente aux enfers. Et, les efforts tant fournis par les responsables scolaires pour venir à la rescousse des élèves ne produiront qu’un effet de coup d’épée dans l’eau. Car, il n’y a pas d’école sans un personnel enseignant de qualité. Le ministre de l’Education nationale est vivement interpellé pour réparer le retard accusé dans le recrutement du personnel enseignant dans les matières intégrées par la reforme.
Youssouf Z Kéïta
Puffff! Quelle carrence! Le journaleux donneur de leçon est plus nul que les candidates de Case Saramaya. Quid de sa rédaction, qui n’assure certainement pas correctement la paie de son secrétaire de rédaction/correcteur? Comment peut-on orthographier les mots “chaos” et ‘réforme” comme-ci “profitent du KO installé par la reforme”? Honte d’être journaliste au Mali! Besoin d’une remise à niveau intégrale pour toute cette rédaction de haineux!
Incroyable Mali…. ceux qui sont à la base de toutes ces réformes à la con doivent répondre de ce chaos… Nous, nous avons été obligés de cultiver des champs et arroser des jardins pendant notre cycle primaire mais ça nous a pas empêché d’avoir des bons diplômes à la fin et une bonne formation. D’où viennent ces histoire de réformer notre école qui nous donne de la grosse m—erde en lieu et place d’une formation ?? 👿 👿 👿
Incroyable Mali…. ceux qui sont à la base de toutes ces réformes à la con doivent répondre de ce chaos… Nous nous avons cultiver des champs et arroser des jardins ppendant notre cycle primaire mais ça nous a pas empêché d’avoir des bons diplômes à la fin et une bonne formation. D’où viennent ces histoire de réformer notre école qui nous donne de la grosse m—erde en lieu et place d’une formation ?? 👿 👿 👿
Comments are closed.