Cette année, force est de reconnaître qu’une accalmie a jusqu’à présent régné au sein de l’Enseignement secondaire général. Malgré cet état de fait, le ministère ne semble rien entreprendre pour consolider cet acquis. d’où la colère du Syndicat National des Enseignants du Secondaire de l’Etat et des Collectivité (SY.N.E.S.E.C) qui envisage d’observer une grève de 48 heures si rien n’est fait d’ici le mardi 1er mars 2011, en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
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rnApparemment, le monde éducatif malien veut renouer avec les grèves incessantes, faute de mesures concrètes de la part du Gouvernement. Si la ministre de l’Enseignement Supérieur, Mme Siby Ginette Bellgarde est en passe de montrer ses limites, celui de son homologue de l’Education de Base, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales, Pr. Salikou Sanogo ne reste en marge. En tout cas c’est le constat que nous faisons sur la situation, car, les deux ministères font actuellement face à des menaces de grèves, respectivement à partir du 19 mars et du 1er mars. Précisons que le changement de méthode de calcul et l’introduction des nouvelles matières au niveau des différents examens nationaux ont permis aux élèves prennent conscience des défis qui leurs attendent. Mais, si leurs grèves étaient souvent inexplicables, celles des enseignants restent une question de survie. Aux dires de certains responsables du SY.N.E.S.E.C, les conditions de vie de certains de leurs camarades ne leur permettent pas de joindre les deux bouts. C’est pour cette raison que dans leurs préavis de grève de 48 heures à partir du 1er mars, ils revendiquent un certain nombre de points. Il s’agit, entre autres, de la finalisation du processus d’intégration des contractuels dans les fonctions publiques de l’Etat et des collectivités ; la validation par la Caisse Malienne de Sécurité Sociales (CMSS) des services auxiliaires au titre de la pension de retraite des enseignants contractuels intégrés dans les fonctions publiques de l’Etat et des collectivités ; la relecture du statut de la fonction publique des collectivités ; l’application immédiate et correcte des arrêtés d’intégration des contractuels dans les fonctions publiques de l’Etat et des collectivités ; l’harmonisation du paiement des salaires de tout le personnel enseignant de l’enseignement secondaire ; le paiement immédiat des salaires suspendus des camarades de Gao et de Kayes ; l’opérationnalisation du principe de mobilité du personnel enseignant des collectivités conformément au statut de la fonction publique des collectivités et le paiement immédiat des rappels de primes d’hiérarchisation.
Tous ces points de revendication des membres du Syndicat National des Enseignants du Secondaire de l’Etat et des Collectivité (SY.N.E.S.E.C) seront-ils satisfaits ? Cela n’est pas évident, à moins que les différentes parties prenantes s’invitent autour d’une table pour négocier.
rnOumar KONATE
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